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Concernant l'approvisionnement de l'usine de Tanger, M. Porst a fait savoir que le taux de sourcing est aujourd'hui à 42 % de contenu local, notant qu'il y a différents éléments à prendre en compte: d'une part, la volonté du groupe de développer l'intégration locale pour des questions d'optimisation des coûts et de l'autre, les engagements vis-à-vis du gouvernement.
Il a, à cet égard, rappelé que "Renault a un contrat sur la part de contenu local pour l'usine Somaca, mais il n'y a pas de contrat de ce type sur l'usine de Tanger", appelant, d'autre part, à œuvrer pour développer davantage l'industrie automobile au Maroc.
Le DG de Renault Maroc a, dans ce sens, souligné la nécessité d'agir sur les coûts logistiques pour améliorer la compétitivité du Maroc, estimant que le prix de la traversée du Détroit de Gibraltar est trop élevé, ce qui affecte aussi bien les producteurs que les fournisseurs.
Parmi les autres facteurs qui ont un impact sur la compétitivité du secteur, M. Prost a cité le coût généré par l'importation de certaines matières premières qui n'existent pas au Maroc, réitérant, en outre, la volonté du groupe Renault saisir les opportunités qu'offre le redesign de certains modèles de véhicules produits à Tanger pour gagner un peu plus de 10 points de taux d'intégration dans le marché marocain à l'horizon 2016.