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Présent dans les tribunes du Parc des Princes, Hervé Renard aurait certainement admiré à sa juste valeur le style de jeu livré par l’équipe parisienne. Une prestation qu’il affectionne surtout lorsqu’il s’agit d’un football qu’il essaye d’appliquer là où il passe. Ça a marché pour lui avec la Zambie et la Côte d’Ivoire et ça a failli l’être avec le Maroc lors de la dernière CAN gabonaise.
Le récital des Parisiens, tombeurs des Catalans sur le score sans appel de 4 à 0, devrait être, pour Hervé Renard, le scénario ardemment souhaité et qui reste tout de même possible avec le Onze marocain. Face à la grosse cylindrée barcelonaise, les Parisiens ont produit un foot où la rigueur a épousé l’efficacité. Pressant haut, disputant tous les ballons, marquant de près Messi, Suarez et Neymar et tout autre crampon d’où peut provenir le danger, et surtout se montrant habiles devant les buts, les hommes d’Unai Emery ont réussi à sceller le sort de cette rencontre en leur faveur, avec l’art et la manière.
Hervé Renard ne peut qu’apprécier ce show, lui qui, depuis son arrivée aux commandes de l’EN s’applique à lui inculquer sa marque de fabrique, en montant une équipe nationale où la rigueur doit primer, vu que le talent seul ne peut déboucher sur le résultat escompté.
Si au cours des matches de la CAN 2017, Hervé Renard a pu compter sur des joueurs qui ne rechignent pas à la besogne, mouillant leur maillot en vue d’obtenir des résultats concluants, il faut reconnaître que l’efficacité a terriblement fait défaut à l’EN. Sauf qu’en Coupe d’Afrique, il faut prendre en compte des facteurs qui n’ont pas été à l’avantage de la sélection marocaine, à commencer par les nombreuses absences, particulièrement celles d’internationaux de la trempe de Boufal et de Ziyech, entre autres, capables de faire la différence et de saisir la moindre opportunité.
Ce qui est bon signe, c’est que le Onze national devra récupérer, en principe, l’ensemble de ses joueurs clés à l’occasion de la reprise l’été prochain des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en Russie. Une échéance qui sera sans aucun doute abordée avec une dynamique positive même si, depuis quelques jours il se laisse entendre l’éventualité d’une séparation entre la FRMF et Hervé Renard courtisé, d’après les médias sud-africains, par les Bafana Bafana en quête d’un sélectionneur en mesure de sortir l’équipe de sa torpeur. On espère que cette rumeur restera sans lendemain afin que le Onze marocain puisse préparer ses échéances futures dans de bonnes conditions, sachant que le contrat de Hervé Renard prévoit une révision de son salaire (80.000 au lieu de 60.000 euros) au cas où le billet du Mondial serait décroché.