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De l’avis des analystes de BMCE Capital Bourse, la société capitalise sur sa notoriété à l’échelle internationale et s’appuie sur son Business Model qui lui permet de drainer des revenus récurrents. Ainsi, «en dépit d’un marché de la monétique perturbé par un environnement économique difficile, HPS confirme sa résilience en 2009, note BMCE Capital Bourse. Le chiffre d’affaires consolidé a inscrit une progression de 3,1% à 161,6 millions DH, les produits d’exploitation marquent un bond substantiel de 21,1% à 186,1 millions DH, portés principalement par la variation de stocks de produits qui s’élève à 22,2 millions DH (contre un solde négatif de -7,6 millions DH une année auparavant), correspondant aux projets en cours de finalisation et non encore facturés, précisent les analystes.
Grâce à la création de HPS Europe, basé à Paris, l’Europe renforce sa contribution à 26% des revenus globaux de la société, au détriment de l’Asie qui subit l’attentisme du marché sous l’effet de la crise internationale.
Par segment, les projets POWERCARD se taillent l’essentiel de l’activité avec une part de 46% à fin 2009. De leur côté, les recettes générées par la maintenance représentent 25% du chiffre d’affaires. Les nouvelles demandes drainent, quant à elles, 25% des revenus de HPS.
Le résultat d’exploitation s’apprécie de 16% à 39 millions DH, malgré l’augmentation de 27,1% des charges de personnels (renforcement des équipes) et l’investissement de 18 millions DH en R&D.
En revanche, le résultat financier vire au rouge avec un déficit de-5,8 millions DH, grevé par l’alourdissement de l’endettement du Groupe. Pour sa part, le RNPG (résultat net par du groupe) chute de 40% à 19 millions DH, probablement en raison du paiement de 8 millions DH au titre du contrôle fiscal initié en 2006. Retraité de cette charge exceptionnelle, le RNPG limiterait sa baisse à -15,4% à 27 millions DH, souligne BMCE Capital Bourse.
Un dividende de 24 DH
par action
En social, le chiffre d’affaires s’accroit de 2,7% à 160 millions DH. Pour sa part, le résultat d’exploitation s’élargit de 16,3% à 38,6 millions DH. Au final, la capacité bénéficiaire s’effrite de 31,5% à 21,5 millions DH. N’empêche, la société maintient sa politique de distribution des dividendes, en proposant la distribution de 24 DH par action. Une manière d’intéresser et de fidéliser les actionnaires.
Cela dit, le Groupe bénéficie d’une structure financière stable voire confortable. L’actif immobilisé marque un bond de 38,8% à 39 millions DH (du fait de l’effort d’investissement). Pour leur part, les ressources stables de HPS sont en progression de 8,3% à 145,9 millions DH, et le Fonds de Roulement reste stable à 106,9 millions DH.
De son côté, l’actif circulant (plus de 80% du total actif) s’apprécie de 24% à 221,3 millions DH, suite à l’accroissement de 18,8% des créances clients à 140 millions DH. Cette situation s’explique, d’après les analystes de BMCE Capital Bourse, par la nature de l’activité de HPS, caractérisée par des délais clients plutôt longs dans la mesure où la mise en service des projets nécessite un temps important, induisant un décalage entre la facturation et le règlement. Parallèlement, le passif circulant passe de 40,4 millions DH en 2008 à 49,2 millions DH à fin 2009. Compte tenu de ces éléments, la trésorerie nette creuse son déficit à -65,2 millions DH à fin 2009 contre -31,5 millions DH une année auparavant. D’une manière générale, la structure financière laisse apparaître que HPS bénéficie d’un ratio d’autonomie financière de 58% et un gearing de 61,6%. Sur le plan de la solvabilité, la capacité de remboursement du Groupe (Dettes nettes / CAF) ressort à 3,6 ans contre 1,1 ans en 2008. Pour leur part, les charges financières représentent 6,6% de l’EBE (encours brut d’exploitation).
De toutes les façons, sur le marché boursier casablancais, la valeur HPS évolue plus rapidement que l’indice général du marché. Le titre devait prendre près de 26% depuis le début de l’année, passant de 615 DH l’action à 877 DH, avant de s’installer aux alentours de 770 DH. Il y a un an le titre, le titre ne coûtait pas plus de 500 DH.
Même si les réalisations opérationnelles du Groupe sont en deçà des attentes, l’opérateur monétique a, de toute évidence, réussi à résister à la vague de crise. HPS se fixe comme principal objectif la rationalisation des coûts d’exploitation afin de renforcer davantage ses marges dans les années à venir. Enfin, HPS compte profiter des opportunités de développement en Europe grâce à sa nouvelle filiale parisienne.