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Lors d'une rencontre, organisée conjointement à Rabat par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus et la Délégation générale à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion, à la veille de la célébration de la Journée nationale du détenu (9 décembre), M. Belmahi a indiqué que les pensionnaires des établissements pénitentiaires sont des citoyens à part entière et leur privation de liberté ne signifie nullement la déchéance de leurs droits, dont jouissent leurs compatriotes en état de liberté, précisant qu'ils (détenus) bénéficient du droit à la formation, à l'enseignement et à une vie décente, ainsi qu'à des activités culturelles et sportives.
Les secteurs gouvernementaux, la société civile et la société, dans son ensemble, sont tous concernés par la réinsertion des détenus des établissements pénitentiaires, a-t-il estimé.
Dans ce sens, rapporte la MAP, il a fait savoir que près de 20 mille détenus bénéficient annuellement d'un accompagnement dans les domaines de l'enseignement et de la formation professionnelle et sont intégrés dans le marché de l'emploi après leur libération, rappelant qu'une étude effectuée par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus a révélé que 3% seulement parmi environ 6 mille détenus, qui ont été accompagnés, ont été victimes de la récidive.
De son côté, le chef de la division des programmes de préparation des détenus à la réinsertion au sein de la Délégation générale à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mustapha Lafrakhi, a souligné que la célébration de la Journée nationale du détenu constitue une opportunité pour adresser un message fort à la société et à l'opinion publique en vue de les sensibiliser quant à l'importance et à la nécessité de leur adhésion, de manière sérieuse et efficiente, à accompagner ces efforts à travers le parrainage des détenus après leur libération.
En outre M. Lafrakhi a fait savoir que le nombre total des détenus ayant bénéficié des programmes d'enseignement, de la formation professionnelle et de la lutte contre l'analphabétisme a atteint, lors des sept dernières années, plus de 98% par rapport à une hausse de 26% du nombre des détenus au cours de la même période.
Toutefois, il a fait état de plusieurs entraves inhérentes, notamment à la surpopulation carcérale et son impact négatif sur la capacité d'accueil des établissements pénitentiaires, relevant les efforts déployés par la Délégation générale et du gouvernement dans le but de palier ce déficit au niveau de l'encadrement et des équipements.