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“Le cinéma ne fait pas seulement rêver, il donne des fourmilles dans les jambes. Il est devenu un peu l’art des arts, celui qui les domine tous et qui les fait travailler” en même temps, a-t-il ajouté, vendredi soir, dans le cadre des Masterclass de la 13ème édition du FIFM.
Evoquant sa relation avec le cinéma, “qui n’était pas au départ un art mais un phénomène de foire”, Debray, promoteur de la médiologie (étude des effets culturels des mutations techniques), avoue qu’il n’entretient aujourd’hui avec le 7ème art qu’”un rapport de cinéphile, plus esthétique que pratique”.
“Aujourd’hui, je suis beaucoup plus éloigné du cinéma que je l’étais (par le passé)”, a-t-il dit lors de ce Masterclass modéré par le vice-président délégué de la Fondation du FIFM Nour-Eddine Saïl, soulignant qu’il s’intéresse, depuis toujours, davantage à l’image.
“Pour moi, l’image peut avoir des fonctions différentes : elle peut être un moyen de survie, de se sauver de la détresse, un porte-bonheur ; elle nous met en relation avec les morts, mais aussi avec des puissances. C’était, durant la préhistoire, une façon pour l’homme de capter l’énergie des animaux et de s’approprier leur vitalité”, a-t-il précisé.