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Lors de cette cérémonie, à laquelle ont pris part des acteurs de la société civile, des représentants des départements gouvernementaux et des corps professionnels, le secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mohamed Sebbar, a mis l’accent sur le rôle majeur que peuvent jouer les commissions régionales dans la protection et la promotion des droits humains.
Après avoir jeté la lumière sur le processus de réformes engagées au Maroc, M. Sebbar a souligné que la création de cette commission tend à garantir le droit d’accès à la culture des droits de l’Homme au niveau régional.
Il a affirmé que le CNDH fera de son mieux pour la mise en œuvre des dispositions de la Constitution, notamment celles ayant trait aux droits de l’Homme, sur la base d’une approche participative associant société civile, élus, autorités publiques et l’ensemble des acteurs opérant dans ce domaine.
L’installation de cette commission fait office de pierre angulaire dans l’édifice du CNDH, a estimé pour sa part Mohamed El Hafi, wali de Taza-Al Hoceima -Taounate, gouverneur de la province d’Al Hoceima.
Il a indiqué que le CNDH est un espace d’interaction positive entre les acteurs politiques, la société civile et le public, soulignant la nécessité de fournir des efforts dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement afin d’implanter la culture des droits de l’Homme et de répandre les principes de tolérance, de solidarité et de différence.
De son côté, la présidente de la commission régionale d’Al Hoceima-Nador, Souad El Idrissi, a présenté un exposé sur les missions et attributions des commissions régionales des droits de l’Homme, comme le stipulent les dispositions du Dahir portant création du CNDH, relevant au passage que la création de pareilles commissions consolide la décentralisation de la gestion des questions relatives aux droits de l’Homme et assoit la politique de proximité.
Ces commissions assurent les missions de suivi et de contrôle de la situation des droits de l’Homme au niveau régional et reçoivent les plaintes relatives aux allégations de violation de ces droits.
Outre son président et le représentant régional de l’Institution du Médiateur, chaque commission régionale est composée de membres proposés par les corps représentatifs régionaux des magistrats, des avocats, des médecins, des oulémas et des journalistes professionnels.
Les commissions se composent également de représentants des associations et des observatoires régionaux des droits de l’Homme et de personnalités actives dans le domaine de la protection et la promotion des droits de l’Homme, que ce soit les droits politiques, civils, économiques, sociaux et culturels, environnementaux ou les droits de la femme, de l’enfant et des personnes en situation de handicap et des consommateurs.
La commission régionale d’Al Hoceima-Nador est composée de 19 membres dont 6 femmes, outre 3 membres délégués des corps représentatifs des avocats, magistrats et médecins.
Le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Driss El Yazami, avait, par ailleurs, procédé lundi à l’installation du président et des membres de la commission régionale des droits de l’Homme de Béni Mellal-Khouribga.
Dans une allocution en l’occasion, il a déclaré que la philosophie ayant présidé à la création des commissions des droits de l’Homme dans les différentes régions du Royaume repose sur la mise en œuvre de la politique de proximité et l’intérêt accordé à leurs attentes en la matière.
Le Conseil aspire à renforcer et à promouvoir son action sur le terrain au niveau régional, a souligné M. El Yazami, en précisant que la création de pareilles commissions vise à conforter la culture des droits humains et mettre à la disposition des personnes lésées les moyens de les réhabiliter, a-t-il assuré, soulignant la nécessité d’associer tous les acteurs au renforcement de cette culture et à la consolidation du processus démocratique.
Revenant sur le contexte particulier ayant prévalu à la mise en place de cette antenne du CNDH, il a fait état des appels récurrents «dans la région arabe revendiquant davantage de démocratie, de justice sociale, de parité et de participation à la vie politique».
Le dynamisme de la société civile dans les pays arabes et des démocraties émergentes ont été de «bon présage pour nous et pour le processus de réformes engagées dans le royaume», a-t-il indiqué.
A cet effet, M. El Yazami a affirmé que le CNDH œuvrera avec dynamisme et en étroite collaboration avec les différents acteurs, à garantir les acquis consacrés par la Constitution afin de soutenir le plan d’action national en matière de démocratie et de droits de l’Homme.
Pour sa part, le président de la commission régionale de Béni Mellal Khouribga, Allal Basraoui, délégué pour un mandat de 4 ans renouvelable une seule fois, a jeté la lumière sur le rôle des commissions conformément aux attributions qui leur sont dévolues, notamment en matière de promotion des droits de l’Homme en collaboration avec les acteurs intéressés de la région.
Ces commissions assurent les missions de suivi et de contrôle de la situation des droits de l’Homme au niveau régional et reçoivent les plaintes relatives aux allégations de violation de ces droits, a-t-il expliqué.
Elles examinent et traitent les cas de violation des droits et élaborent des recommandations avant que le président du Conseil n’en soit saisi, a-t-il ajouté.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence du wali de la région Tadla-Azilal, gouverneur de la province de Béni-Mellal, Mohamed Dardouri, du gouverneur de la province de Fkih Ben Saleh, Noureddine Ouabbou, des élus et des acteurs associatifs.
Outre le président et le délégué de l’institution du Médiateur, cette commission comprend 24 membres représentant les différents observatoires régionaux des droits de l’Homme. Elle regroupe également d’autres membres proposés par des instances régionales représentant les magistrats, les avocats, les médecins, les oulémas et les journalistes professionnels.