Les dimensions socio-culturelles des groupes de musique amazighe ont été au centre d'une conférence organisée, samedi à Rabat, dans le cadre des activités commémorant le neuvième anniversaire du décès d'Ammouri Mbark, l'une des figures de proue de la musique amazighe moderne.
Cette rencontre a été l'occasion de mettre en évidence les dimensions sociales, culturelles et artistiques des groupes de musique amazighe à la lumière de l'expérience de sa génération de fondateurs, a indiqué Ahmed Assid, chercheur en culture amazighe, expliquant que l'expérience de feu Ammouri Mbark, individuelle ou en compagnie du groupe Ousmane, a su allier les exigences musicales de la génération des années 70 assoiffée de renouveau et la préservation de l'authenticité culturelle et littéraire amazighe.
"C’est l’équation artistique que doit préserver toute jeune expérience musicale amazighe qui veut emboîter le pas au groupe Ousmane", a souligné M. Assid dans une déclaration à la MAP. Pour l'artiste Belaid El Akkaf, le groupe Ousmane, qu'il a co-fondé avec feu Ammouri en 1974, constitue la première pierre dans l’édifice de la musique amazighe marocaine moderne. La philosophie des groupes de musique amazighe ultérieurs a été influencée par ce groupe, a-t-il ajouté.
M. El Akkaf a mis en garde les nouveaux groupes de musique contre une éventuelle influence par la quête de renouveau au détriment du message humain et culturel que doit porter tout artiste, rappelant que le groupe Ousmane, malgré son recours à des compositions et instruments occidentaux, a toujours œuvré à perpétuer la culture et la langue amazighes en chantant les œuvres de grands poètes tels que Sadki Azayku, Brahim Akhiat et Mohamed El Moustaoui.
Né en 1951 à Irguiten (Province de Taroudant) et décédé à Casablanca en 2015, l’artiste Ammouri Mbark a débuté son parcours artistique avec le groupe "Souss five", qui, outre les chansons amazighes, interprétait des titres en français et en anglais. Le défunt a également contribué à la fondation d'Ousmane, considéré comme le premier groupe amazigh à avoir accédé au monde des groupes musicaux au Maroc, aux côtés de "Nass El Ghiwane", "Jil Jilala", "Lemchaheb", "Imazighen" ou encore "Izenkad".
Organisées à l’initiative de la famille du défunt en coordination avec le club provincial de la presse et des médias et en coopération avec l'arrondissement Agdal et la société "Asni Com", les activités commémorant le neuvième anniversaire du décès d'Ammouri Mbark ont été également marquées par une exposition photographique sur le parcours artistique du défunt, une soirée artistique animée par une myriade de chanteurs amazighs et un hommage à plusieurs personnalités concernées par la culture et la langue amazighes.
Cette rencontre a été l'occasion de mettre en évidence les dimensions sociales, culturelles et artistiques des groupes de musique amazighe à la lumière de l'expérience de sa génération de fondateurs, a indiqué Ahmed Assid, chercheur en culture amazighe, expliquant que l'expérience de feu Ammouri Mbark, individuelle ou en compagnie du groupe Ousmane, a su allier les exigences musicales de la génération des années 70 assoiffée de renouveau et la préservation de l'authenticité culturelle et littéraire amazighe.
"C’est l’équation artistique que doit préserver toute jeune expérience musicale amazighe qui veut emboîter le pas au groupe Ousmane", a souligné M. Assid dans une déclaration à la MAP. Pour l'artiste Belaid El Akkaf, le groupe Ousmane, qu'il a co-fondé avec feu Ammouri en 1974, constitue la première pierre dans l’édifice de la musique amazighe marocaine moderne. La philosophie des groupes de musique amazighe ultérieurs a été influencée par ce groupe, a-t-il ajouté.
M. El Akkaf a mis en garde les nouveaux groupes de musique contre une éventuelle influence par la quête de renouveau au détriment du message humain et culturel que doit porter tout artiste, rappelant que le groupe Ousmane, malgré son recours à des compositions et instruments occidentaux, a toujours œuvré à perpétuer la culture et la langue amazighes en chantant les œuvres de grands poètes tels que Sadki Azayku, Brahim Akhiat et Mohamed El Moustaoui.
Né en 1951 à Irguiten (Province de Taroudant) et décédé à Casablanca en 2015, l’artiste Ammouri Mbark a débuté son parcours artistique avec le groupe "Souss five", qui, outre les chansons amazighes, interprétait des titres en français et en anglais. Le défunt a également contribué à la fondation d'Ousmane, considéré comme le premier groupe amazigh à avoir accédé au monde des groupes musicaux au Maroc, aux côtés de "Nass El Ghiwane", "Jil Jilala", "Lemchaheb", "Imazighen" ou encore "Izenkad".
Organisées à l’initiative de la famille du défunt en coordination avec le club provincial de la presse et des médias et en coopération avec l'arrondissement Agdal et la société "Asni Com", les activités commémorant le neuvième anniversaire du décès d'Ammouri Mbark ont été également marquées par une exposition photographique sur le parcours artistique du défunt, une soirée artistique animée par une myriade de chanteurs amazighs et un hommage à plusieurs personnalités concernées par la culture et la langue amazighes.
Bouillon de culture
Spectacle
L’Institut Cervantes de Fès organise, lundi au Centre culturel Les Etoiles de la Médina de Fès, le spectacle “Anthologie”, de Jordi Bertran.
Jordi Bertrán, reconnu internationalement comme l'un des grands spécialistes dans la manipulation des marionnettes, offrira un spectacle qui comprend six scènes musicales et théâtrales où le mouvement, le détail et le geste insinuants organique produit un magnétisme hypnotique qui captive le spectateur.
Structurées sur la formule cabaret, dans Anthologie, les scènes se succèdent dans une cadence étudiée, fusionnant le rythme du spectacle lui-même avec la charge émotionnelle de chacun des personnages recréés par le marionnettiste, à qui il donne la vie à travers des fils : personnages connus présents dans l'imaginaire collectif, personnages anonymes inspirés du monde du cirque, du théâtre et de la culture.
Projection
Le film "Bye bye Tibériade" de la réalisatrice palestinienne Lina Soualem sera projeté, le 23 février courant, dans le cadre du programme culturel de l'institut français de Meknès. Le film raconte l'histoire de Hiam Abbass qui a quitté son village palestinien pour réaliser son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes.
Véritable tissage d’images du présent et d’archives familiales et historiques, le film devient l’exploration de la transmission de mémoire, de lieux, de féminité, de résistance, dans la vie de femmes qui ont appris à tout quitter et à tout recommencer.
L’Institut Cervantes de Fès organise, lundi au Centre culturel Les Etoiles de la Médina de Fès, le spectacle “Anthologie”, de Jordi Bertran.
Jordi Bertrán, reconnu internationalement comme l'un des grands spécialistes dans la manipulation des marionnettes, offrira un spectacle qui comprend six scènes musicales et théâtrales où le mouvement, le détail et le geste insinuants organique produit un magnétisme hypnotique qui captive le spectateur.
Structurées sur la formule cabaret, dans Anthologie, les scènes se succèdent dans une cadence étudiée, fusionnant le rythme du spectacle lui-même avec la charge émotionnelle de chacun des personnages recréés par le marionnettiste, à qui il donne la vie à travers des fils : personnages connus présents dans l'imaginaire collectif, personnages anonymes inspirés du monde du cirque, du théâtre et de la culture.
Projection
Le film "Bye bye Tibériade" de la réalisatrice palestinienne Lina Soualem sera projeté, le 23 février courant, dans le cadre du programme culturel de l'institut français de Meknès. Le film raconte l'histoire de Hiam Abbass qui a quitté son village palestinien pour réaliser son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes.
Véritable tissage d’images du présent et d’archives familiales et historiques, le film devient l’exploration de la transmission de mémoire, de lieux, de féminité, de résistance, dans la vie de femmes qui ont appris à tout quitter et à tout recommencer.