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Lors de la deuxième session du colloque "La peinture marocaine et le discours critique", organisé dans le cadre de l'édition d’été du 44ème Moussem culturel international d’Assilah, les participants ont mis l'accent sur le rôle de la critique artistique, les contraintes auxquelles elle est confrontée et son importance dans l’industrie artistique marocaine.
Dans ce sens, les intervenants ont expliqué que le rôle du critique d’art consiste à analyser les informations révélées en se basant sur les principes scientifiques de la recherche, ajoutant qu'"il s’agit également d’apporter un regard expérimenté, qui se prononce par rapport à l'œuvre d’un artiste ou bien à l'événement".
Ils ont, en outre, relevé que la critique artistique marocaine doit encore se développer, déplorant, entre autres, “le manque d’un regard analytique approfondi sur les œuvres".
Les intervenants ont aussi souligné que la dynamique de la critique artistique est l'un des sujets importants qui nécessitent davantage de recherches et de discussions approfondies.
Par ailleurs, les participants ont indiqué que les contraintes auxquelles est confrontée la critique artistique sont importantes car elles résultent d'une réalité culturelle, dont plusieurs aspects doivent être examinés, mettant l'accent sur le rôle important des institutions de formation telles que l’Institut national des beaux arts et les universités dans la formation d'une nouvelle génération de critiques.
Ils ont en outre insisté sur la nécessité d'accorder une attention particulière aux ateliers de traduction, notamment dans un contexte de mondialisation, expliquant que l'implication des artistes et des critiques dans cette dynamique mondiale nécessite de se familiariser avec les différentes terminologies, concepts et discours.
A l'issue de ce colloque, une pléiade de personnalités de tous bords, accompagnées du secrétaire général de la Fondation du Forum d’Assilah, Mohamed Benaïssa, ont visité les différents ateliers d’arts plastiques (peinture murale, gravure et lithographie) qui ont connu la participation de plusieurs artistes de différentes nationalités.
Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette 44ème édition du Moussem d'Assilah qui se tient du 4 au 25 juillet, est organisée par la Fondation du Forum d’Assilah en collaboration avec le ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication-Département de la culture et la commune d’Assilah.
Bouillon de culture
Le film "Murs effondrés" du réalisateur marocain Hakim Belabbes a été retenu dans la "short list" du 19ème Festival international du film musulman de Kazan, prévu du 5 au 9 septembre prochain dans la capitale du Tatarstan, une république russe située à 800 km à l'est de Moscou.
Le long-métrage de 136 minutes a été sélectionné pour concourir dans la catégorie "longs-métrages" aux côtés de neuf autres films de Russie, d’Inde, d’Irak, de Tunisie, d’Iran, du Tadjikistan, de Turquie, de Syrie et de Grèce, selon le programme du festival, dévoilé par les organisateurs.
Au total, 52 oeuvres cinématographiques de 21 pays (Russie, Iran, Syrie, Inde, Irak, Maroc, Tadjikistan, Turquie, Grèce, Oman, Kirghizistan, Tunisie, Pakistan, Bangladesh, Arabie Saoudite, Grande-Bretagne, Sénégal, Népal, Kazakhstan, Égypte, Algérie) seront en lice dans les catégories “Longs-métrages”, “Courts-métrages”, "Longs documentaires”, “Courts documentaires” et “Compétition nationale”, qui inclut des œuvres réalisées au Tatarstan.
Le comité de sélection du festival a reçu un total de 712 œuvres cinématographiques provenant de 44 pays pour participer à cette édition.
"Murs effondrés" réunit une pléiade d'acteurs de différentes générations, dont Amine Naji, Hassna Moumni, Zhour Slimani et Sanaa El Alaoui, entre autres.
A travers ce film, dont l’action se déroule dans la ville de Bejaâd, Hakim Belabbes, avec une empreinte omniprésente et une émotion prédominante, plonge le public dans des histoires de la vie quotidienne, difficile pour certains et clémente pour d’autres, d’hommes et de femmes, épouses et maris, mères et pères, fils et filles.
Ces différents visages racontent à la fois les contrastes, les injustices et les plus beaux cadeaux du destin, tout en exprimant un deuil suite à la perte d’un être cher jusqu'à une nouvelle naissance qui apporte espoir et bonheur.