Il a commencé très tôt à jouer au tennis au club de ses parents à Serignan. Un club géré par ses parents et où ils exerçaient leur métier de profs de tennis. Et à 9 ans, il fait la couverture de Tennis Magazine, ce qui est déjà exceptionnel.
Mais il a toujours su garder la tête froide et rester un enfant de son âge qui adorait taper dans la balle n'importe où et avec tout le monde. Et je me souviens aussi qu'il adorait faire des jeux au mur avec les jeunes joueurs de l'Academy que j'emmenais faire une tournée dans le sud de la France. Et il jouait, jouait toute la journée...
A 15 ans, il bat l’Argentin Franco Squilari au 1er tour de Monte-Carlo, et à 17 ans, il bat le numéro 1 mondial Roger Federer en demi-finale de ce même tournoi. Quel exploit!
Après, tout s'enchaîne: la célébrité, les sponsors, les sollicitations.
Et l'expérience ne s'achète pas dans les supermarchés. Alors, il a géré tout cela comme il a pu, et même plutôt bien.
Vient après le groupe Lagardère pour l'aider à mieux grandir dans tous les sens du terme. Et l'entourer de bonnes personnes qui ont de grandes expériences de la vie.
Aujourd'hui, il est avec nous au Complexe Al Amal et va jouer notre tournoi avec beaucoup de modestie et d'humilité. Lui, la star mondiale qu'on s'arrache à tout prix.
C'est l’un des rares joueurs du circuit avec Federer, qui soit capable de gagner partout et sur toutes les surfaces.
Un joueur polyvalent avec des coups techniques venus d'ailleurs. Il a tout pour devenir le numéro 1 mondial que toute la France attend depuis très longtemps.
Le plus dur de sa carrière est derrière lui et il va s'en servir pour mieux préparer l'avenir. Il le fait déjà en s'entourant de l’Argentin Markus qui a entraîné auparavant de grands joueurs.
Allez Richard, même au Maroc, il y a une grande partie de la famille de tennis qui t'adore et te supporte pour toujours.