Bravo, on y a cru et devons continuer à y croire. Le rêve est magique et permet de poursuivre le chemin tout en cherchant les meilleures solutions.
Toujours jouer la balle et non le classement ou le nom du joueur
Qui l'aurait cru ? La tête de série n° 1 du tableau a failli être battu par un joueur au classement modeste et qui est sorti des qualifs. Warwinka / Klizan fut un duel en trois sets accrochés et le résultat final a été décidé sur un tout petit détail.
Alors que si ce dernier était arrivé sur le terrain avec la peur au ventre et en se disant qu'il allait affronter le n° 1 du tableau avec son bon classement, il aurait perdu d'avance sans même avoir à faire valoir ses chances.
Mettre à profit son vécu pour guider nos matchs
El Amrani a gagné son premier tour en jouant presque sur une jambe. Et il n'a pas lâché et y a cru jusqu’au bout. Pour tout le monde, c'était juste un combat d'un jour, mais je peux vous assurer que ça ne vient pas du jour au lendemain et que si c'était la 1ère fois, je ne suis pas sûr qu'il l'aurait géré aussi bien. Car on ne sait pas à quoi s'attendre ; on a peur d'aggraver la blessure et on pense à mille et une choses à la fois. Mais là, c'était différent et il avait déjà vécu pareille aventure, sinon pire. C’était en Egypte. Fort de cette expérience, il est parvenu à bien gérer ce moment difficile sur le Central Mohamed Mjid.
Le possible se trouve juste derrière l'impossible
Quand le Grand Prix a vu le jour, il y a de cela 26 ans, il ne s’en trouvait pas une seule personne à parier un dirham sur une victoire marocaine finale.
Quelques années plus tard , le miracle a eu lieu avec une victoire marocaine, puis une autre. Des noms ont percé, servant de grands matchs et procurant au public de fortes sensations.
Oui, c'est possible de réaliser ce que nos trois mousquetaires (Younès, Hicham et Karim) ont fait. C'est l'affaire de tous. Des parents, des entraîneurs, des clubs et de la Fédération. Yes, we can !
Bon tennis à tous les lecteurs. Et à bientôt.