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A l’USFP, la question des élections anticipées se pose avec force. Les Usfpéistes voient même d’un bon œil un scrutin avant l’heure. Avec l’adoption de la nouvelle Constitution, ni le gouvernement ni le Parlement n’auront de sens, arguent-ils. « Il faut mettre le paquet pour que le Maroc se dote d’institutions crédibles et représentatives. Le calendrier électoral ne doit pas être ordinaire. Des élections anticipées sont impératives. Tout le monde sait que le gouvernement bat de l’aile et que le Parlement est dans une situation d’attentisme qui confine à l’immobilisme », indique un Usfpéiste, fervent avocat de la thèse d’un scrutin électoral anticipé.
En l’absence d’un calendrier officiel fixant la date du référendum relatif à l’adoption de la nouvelle Constitution, une source usfpéiste croit pourtant savoir que cette consultation populaire pourrait avoir lieu en juillet prochain et que des élections législatives pourraient être organisées « d’ici la rentrée, en septembre prochain ». C’est en fait l’hypothèse d’une réforme par étapes que privilégie le parti aux destinées duquel préside Abdelouahad Radi. Des élections anticipées pourraient donc être organisées en septembre prochain pour que soit mise en branle la réforme de la Chambre des députés. D’autant que, explique cet Usfpéiste en vue, le projet de réforme régionale ne donne pas encore entière satisfaction au personnel politique. Si un tel projet de régionalisation fait des avancées concrètes notamment en termes d’élection au suffrage direct du président de la région, le découpage régional proposé et les moyens financiers alloués à la nouvelle entité, sont loin de faire l’unanimité. « C’est visiblement le critère géographique qui a primé. La nouvelle région du Grand Casablanca qui s’étend jusqu’à Doukkala fait grincer et fait figure de Maroc utile, un concept que l’on croyait révolu. Autre exemple celui de Khénifra, désormais dans le giron de la région Meknès-Fès, et qui voudrait rester amarrée à Errachidia. A cela, il convient d’ajouter la question des moyens financiers alloués à la région. Sans moyens, la région n’est pas viable. Tout cela pour dire que la réforme de la régionalisation n’est pas encore complètement prête et que la priorité doit être donnée aujourd’hui à la réforme de la Chambre des députés. Commençons par cela », soutient notre interlocuteur. Un tel scénario de législatives anticipées organisées en septembre préfigure de lois électorales qui seraient adoptées lors de l’actuelle session de printemps. On le sait, Abbas El Fassi et son gouvernement comptent bien aller jusqu’au bout de leur mandat en organisant les prochaines législatives. « C’est ce qui va probablement avoir lieu. Reste à réfléchir à des dispositions concrètes pour garantir la neutralité de l’Etat dans ce scrutin », conclut ce ténor de l’Union socialiste des forces populaires.