Le football national se portera sûrement mieux quand il sera fixé sur qui fait quoi. Les recrutements, on y était, nous y sommes et nous ne nous sommes pas près d’en sortir. Et ce ne sont surtout pas les clubs dits phares qui serviront de bon exemple. Le WAC ? Le Raja ? L’ASFAR ? Ils ne sont toujours pas sortis de l’auberge alors que l’on a consommé pratiquement la moitié de la saison. Quand on procède au recrutement des joueurs avant même celui de l’entraîneur, quand on change de coach plus d’une fois par saison ou par mi-saison, il y a trop peu de chances de pouvoir compter sur un effectif fiable. On pourrait citer le cas du Raja qui avait pris la précaution d’instaurer une petite commission qui serait technique, mais elle n’est pour rien dans le recrutement des joueurs. On s’est rappelé la nécessité de son existence quand le divorce avec Michel s’était avéré inéluctable. Prenant la relève, Fakhir a tout de suite affiché des préférences qui étaient loin de son prédécesseur qui, lui, n’était pas pour grand-chose dans les recrutements effectués en début de saison. Amri à l’ASFAR a fait mieux en chamboulant toute une équipe et en s’arrangeant à se mettre sur le dos la quasi-totalité de ses joueurs, mais c’est au WAC que l’on s’est fait le plus remarquer à ce niveau. Les noms supposés peser lourd mais qui n’ont rien prouvé sur le terrain. Le comble, c’est qu’il s’en est trouvé non seulement au sein des supporters et des adhérents, ceux qui ont tiqué à propos des recrutements effectués, mais parmi les membres du comité eux-mêmes pour insinuer que c’était plus que louche. Le mercato dans notre football, ce n’est pas celui d’hiver, mais il s’étend en fait sur toute l’année, tous les mois et toutes les semaines. Et il se fait au gré des humeurs du moment et des incompétences de toujours.