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En moins d’une semaine, le record d’un peu plus de 3700 casCovid+détectés en 24h, datant de la semaine dernière, a été largement battu. Jeudi, en début de soirée, le ministère de la Santé a annoncé 4.151 nouveaux cas de contamination au coronavirus, portantle cumul à 186.731 cas,soit 514,2 par 100.000 habitants.Autrement dit, l’épidémie s’accélère plus que jamais et plus particulièrement dans la région de Casablanca-Settat où ont été recensés plus de 2.000 nouveaux cas, jeudi.Pourlemoment, à l’échelle nationale, le ministère de tutelle dénombre 29.118 cas actifs dont 652 dans un état sévère ou critique. Malheureusement, on compte 53 victimes du nouveau coronavirus entre mercredi et jeudi. En somme, ces chiffres qui en affoleraient plus d’un, n’ont pas l’air d’inquiéter les autoritéssanitaires, quand bienmême le nombre de cas graves est en constante augmentation. Puisque la principale restriction instaurée est un couvre-feu dont l’application laisse à désirer. Il a récemment été étendu aux provinces du Nord du pays, à Mdiq et Fnideq en l’occurrence. Maisil ne répond pas pour autant à l’urgence de la situation. Pour sa part, l’Organisation mondiale de la santé estime que le monde est actuellement dans une «phase inquiétante de la pandémie».
En effet, l’OMS a avoué que les prochains mois seront difficiles à mesure que l'hiver s’approche. Si le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesu, s'est dit satisfait de la communication entre les dirigeants et leurs populations concernant les mesures nécessaires pour ralentir la propagation du virus et protéger les professionnels de santé et les systèmes de santé, il prévient: «A mesure que les cas augmentent, le nombre de personnes ayant besoin de lits dans les hôpitaux et les soins intensifs augmente également ». Un doux euphémisme, une évidence même, mais qui a du mal à convaincre plusieurs pays dont le Maroc, où la gravité de la situation sanitaire impose d’autres mesures qu’un couvre-feu stérile et inefficace, alors qu’en pleine journée, la vie a repris son cours au mépris des gestes barrières et mesures sanitaires.
Peut-être que le gouvernement marocain partage l’avis de l’OMS qui croit que les infirmières et les médecins jouissent désormais d’une bien meilleure compréhension de la façon de traiterles personnes infectées parle coronavirus qu'au début de la pandémie. Maisl’organisation onusienne nuance ses propos en rappelant que «lorsque la capacité de l'hôpital est atteinte et dépassée, c'est une situation très difficile et dangereuse pour les patients comme pour les agents de santé». Indulgent et compréhensif, le DG de l’OMS s’est dit conscient de la fatigue physique etmentale engendrée par la pandémie. «Mais le virus a montré que lorsque nous baissons la garde, il peut rebondir à une vitesse vertigineuse et menacer les hôpitaux et les systèmes de santé », prévient-il. Pour lui «l’humanité est confrontée à la pandémie pourle long terme. Maisil y a de l’espoirsi nous faisons ensemble des choix intelligents».Abon entendeur.Carsi les autorités marocaines croient faire des choix intelligents alors que plus d’une quarantaine de citoyennes et citoyensmeurent chaque jour sous le coup du virus, on n’y comprend rien.
C. E