José Luis del Puerto (Salamanque, 1953) est licencié en philologie romane de l'Université de Salamanque et professeur de langue et littérature de l’enseignement secondaire. Il est éditeur littéraire de ‘Encuentros. Revista de Literatura’ et de Cuadernos del Noroeste, qui vient de sortir à Leon avec sept poèmes inédits de Juan Ramón Jiménez. Il est également chercheur de thèmes littéraires, avec des publications sur le Cancionero traditionnel, Fray Luis de León, San Juan de la Cruz, Miguel Hernández, María Teresa León, Rafael Alberti y José Ángel Valente, entre autres. Il fait aussi des recherches sur des thèmes ethnographiques et de la culture traditionnelle, par des publications sur les rites de fête et les légendes de tradition orale.
Parmi ses œuvres poétiques les plus récentes, on retient : «Paisaje de invierno» (1993, prix Ville de Ségovie de poésie), «Señales» (1997, prix de poésie Jaime Gil de Biedma), «Las sílabas del mundo» (1999), «De la intemperie» (2004) et «Proteger las moradas» (2008) et l'anthologie «Memoria del jardín» (2006). En plus de la traduction des poètes portugais de prestige, il a écrit des livres comme «Las cordilleras del alba» (1991) et «El animal del tiempo» (1999).
Mario Lourtau López (Cáceres, 1976), est licencié en philologie anglaise de l'Université d'Estrémadure. Il a publié des poèmes et des contes dans une anthologie intitulée « Antología de la poesía el relato » (2001/03), dans la revue culturelle Alcántar, dans la revue de l'Institut espagnol Juan de la Cierva de Tétouan (Maroc), ainsi que dans les revues des Instituts Melchor de Jovellanos d'El-Hoceïma (Maroc) et Juan Ramón Jiménez, de Casablanca, où il a aussi présenté des lectures poétiques. Ses poèmes ont été traduits en anglais et en arabe dans des revues comme «La bala de seda» et «La letra nazarí». Son premier recueil de poèmes «Donde Gravita el Hombre» (2008), est une œuvre qui a été finaliste du XXIIIe Prix Gerardo Diego pour les débutants. Certains de ses derniers poèmes ont été choisis pour faire partie de l'anthologie V « Cahier de professeurs poètes » (Ségovie, 2009), ainsi que de l'anthologie bilingue consacrée à l'olivier que publiera El País. Il est actuellement enseignant au Collège espagnol de Rabat (Maroc), où il a récité ses poèmes et collaboré avec la revue de Nouvelle création Bab Ar Ribat.
Touria Majdouline (Settat, 1960) est membre de l’Union des écrivains du Maroc et de la Maison de la Poésie. Elle est également membre de la Commission nationale marocaine de l'Unesco, ainsi que membre fondateur de l'Association « Des femmes créatrices de la Méditerranée », et présidente de l'Association Alternative sociale pour le développement culturel et social.
Elle compte à son actif plusieurs œuvres poétiques, traduites en anglais, français, italien et espagnol : «Des feuilles en cendres» (1993), «Lassitude» (2000), «Un ciel qui me ressemble» (2005) et «Quelle mémoire suffit?» (2008).
Elle a aussi publié une étude critique sur le poète marocain Mohamed Maimouni sous le titre « Rhétorique de la poésie ». Elle a pris part aux divers festivals et rencontres internationales tels : la conférence internationale pour la culture de la paix (Grèce, 2000), les Printemps des poètes (Paris 2003), et autres festivals de poésie en Espagne, Allemagne, Yémen, Egypte, Syrie et Jordanie.