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La découverte contredit une idée admise jusqu'ici selon laquelle ce sont des émissions de méthane provenant des clathrates -sorte de glace contenant du méthane qu'on trouve au fond des mers ou dans les terrains gelés- qui auraient servi d'amorce au réchauffement.
Les oscillations climatiques du passé ont été caractérisées par une augmentation forte de la température et de la concentration en méthane. On ne savait toutefois pas laquelle des deux augmentations était la cause de l'autre. Il y a 40.000 ans, selon les chercheurs de Berne, Copenhague et Bremerhaven, le méthane dégagé provenait des zones humides septentrionales et c'est le réchauffement qui est la cause de ce dégagement. Les clathrates, dans les fonds océaniques et les bordures continentales, n'étaient pas en cause.
Selon les chercheurs, les conditions d'alors et d'aujourd'hui ne sont pas comparables. Les résultats obtenus ne signifient en tout cas pas que les gaz à effet de serre ne jouent pas un rôle dans le réchauffement actuel, soulignent-ils. Il y a quarante millénaires, ce sont évidemment des causes naturelles qui ont engendré le réchauffement. Aujourd'hui, les émissions "supplémentaires" de CO2 et de méthane, dues aux activités humaines, viennent s'ajouter aux émissions naturelles et contribuent au réchauffement, selon les chercheurs dont les résultats ont été publiés par la revue "Science" du 24 juin.
Les résultats ont essentiellement été obtenus par des mesures isotopiques. Le méthane provenant des clathrates diffère de celui provenant des processus de méthanisation dans les zones humides.