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Lors de la réunion annuelle de l'American Chemical Society (société pour la chimie dont nous parlions déjà ici et là), les chercheurs de l'institut technologique de Georgie, dirigés par le docteur Zhong Lin Wang, ont pu prouver que la technologie était viable, en fournissant en énergie un écran à cristaux liquides et quelques diodes. Ils ont aussi utilisé l'énergie générée pour transmettre un signal radio, le tout grâce à des fils électriques extrêmement fins.
Ces fils mesurent uniquement quelques nanomètres: ils sont de la taille de quelques millionièmes de millimètres, soit 1/25e d'un cheveu humain en diamètre et 1/5.000e de sa longueur. Ce sont eux qui récoltent l'énergie produite par un simple mouvement du poignet, voire un battement de cœur, pour la transformer en électricité. «Assez simplement, cette technologie peut être utilisée pour générer de l'énergie dans n'importe quelle circonstance tant qu'il y a un mouvement», selon Zhong Lin Wang, repris dans The Telegraph.
Cette technologie était au départ destinée aux soldats américains sur le front, afin de leur permettre de recharger leurs divers appareils électroniques aisément. Elle n'est pas nouvelle: en 2009, la même équipe de chercheurs, en avait présenté une description théorique à la réunion nationale de la société pour la chimie, comme relatait alors The Science Daily. Entre temps, ils ont pu l'améliorer et effectuer des tests, avec le soutien notamment du département de projets avancés de défense (Darpa), du département de l'énergie, de l'Institut national pour la santé et de la fondation nationale pour la science.
Même si pour l'instant l'électricité produite n'est que de quelques volts, «c'est tout de même un gigantesque bond en avant par rapport aux précédentes versions du nanogénérateur», précise Zhong Lin Wang sur le Telegraph. «La combinaison de plusieurs nanofils et nanogénérateurs pourrait fournir assez d'électricité pour faire fonctionner un iPod, ou recharger un téléphone mobile», continue-t-il.