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Dans un communiqué de presse rendu public fin de semaine, la Coordination est montée au créneau annonçant qu’elle est prête à « reprendre toutes les formes de lutte jusqu’à ce que tous les stagiaires de la promotion soient embauchés et que les deux décrets soient remis sur la table du dialogue social et sectoriel ».
Il convient de rappeler que les deux décrets auxquels fait allusion la Coordination des enseignants stagiaires sont ceux relatifs à la réduction de la bourse de stage et à la séparation de la formation du recrutement. Lesdits arrêtés ont été fortement contestés par les enseignants stagiaires en exprimant leur ras-le-bol contre le M.E.N en particulier et le gouvernement en général par l’organisation l’année dernière de sit-in ou le boycott de la formation. Il aura fallu l’intervention des syndicats de l’enseignement dont celui affilié à la FDT et quelques acteurs de la société civile pour désamorcer cette crise.
Tout en dénonçant ce qu’elle a qualifié «d’élimination » de quelques enseignants, la Coordination a exhorté, dans son nouveau communiqué, ces médiateurs qui ont assisté à la signature des accords des 13 et 21 avril 2016, « à assumer leurs responsabilités en tant que garants de la mise en œuvre de ces accords ». Ces derniers prévoyaient la reprise par les enseignants stagiaires de la formation théorique durant les mois de mai, juin et juillet alors que la formation pratique leur serait assurée aux mois de septembre, octobre et novembre. L’examen de fin d’études se déroulera en décembre et le concours pour le recrutement direct en janvier 2017. La proposition prévoit également que l’ensemble des enseignants stagiaires seront affectés à leurs postes de travail au plus tard le 1er février.
Selon Brahim Bourraoui, membre du Bureau national du Syndicat national de l'enseignement (affilié à la FDT), il s’agit de 150 cas d’enseignants stagiaires qui ont échoué à l’examen de sortie. D’après lui, « peut-être qu’il y a un règlement de compte avec ces cas, car parmi eux il y a des cadres de haut niveau ». Il a affirmé dans une déclaration à Libé que «dans la loi de la Fonction publique, chaque citoyen quelles que soient ses croyances, son appartenance politique, syndicale ou sa race, a le droit d’accéder à la Fonction publique. L’administration doit juger ces enseignants stagiaires uniquement sur leurs compétences ».
En guise de bémol, il a souligné que les six syndicats d’enseignement vont demander, vraisemblablement, qu’une enquête soit diligentée pour connaître les circonstances de l’échec de ces enseignants, en consultant éventuellement leurs copies et leurs parcours de formation.