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Pavé dans la mare : Mohamed Boussaid, le ministre de l'Economie et des Finances, vient de procéder officiellement au lancement de cette opération, destinée, in fine, à jeter de la poudre aux yeux. Cette nouvelle mesure a tout de l’effet d’annonce, arguent des Marocains avertis qui soulèvent légitimement que, même si cette disposition pourrait apporter un tantinet de baume au cœur d’une certaine frange de la société, il n’en demeure pas moins que, selon la déclaration de Boussaid qui laisse coi, l’IPE est de nature à contribuer à la modernisation de la politique sociale du Royaume, eu égard à son impact positif sur l'ensemble des composantes de la société et notamment la classe ouvrière. Que nenni ! répondent-ils étayant leur argumentaire avec le vrai principe du mutualisme, autour par exemple de l'idée d'entraide professionnelle…En fait, expliquent-ils, certains de nos concitoyens sont très au fait, via les échos reçus des MRE notamment, de ce que sont les vraies allocations chômage.
En effet, un travailleur occidental qui se fait ponctionner mensuellement des charges, sait au moins où va son argent, ou tout au moins que ce sont les chômeurs qui en récupèrent une partie. Et cette ponction est loin de les perturber parce pour eux c’est à charge de revanche, dans la fâcheuse perspective de perte d’emploi.
« Et quid du Maroc ? », se demandent-ils. Aussi, pour eux, pourquoi un travailleur qui veut entreprendre une bonne action à l’égard de son compatriote marocain, n’y a pas le droit, et ce même si on récupère sur ses revenus des impôts qui peuvent monter en flèche en fonction de ses émoluments déclarés. C’est dire qu’un Marocain salarié ne sait ni pourquoi sa contribution n’est pas utilisée à bon escient ni pourquoi elle n’est pas orientée vers un rachat de points à même de lui permettre de s’offrir une retraite bien méritée. C’est que justement, somme toute, dans le « plus beau pays du monde », un travailleur ressemble plus à une « bête de somme » qu’à une personne qui a le droit de revendiquer ses droits, par trop élémentaires sous d’autres cieux, voire voisins.