Une explication au sommet qui intéresse érudits et profanes du ballon rond. Et il n’y a pas que le public espagnol qui est concerné par ce choc, mais le monde entier. Au Maroc, cela fait des semaines que les amoureux des deux clubs parlent de cette rencontre, ce qui devra certainement faire les affaires des propriétaires de café, tellement l’affluence ce samedi promet d’être grande.
C’est un match capital pour les Madrilènes et les Catalans qui mènent le bal de la Liga, cumulant chacun 77 unités, mais avec une meilleure différence de but pour le Real. Le vainqueur de cette confrontation aura donc tout à gagner puisqu’il s’accaparera les commandes à lui tout seul.
Hormis les points et l’enjeu, le « Classico », c’est aussi une constellation de stars qui foulera d’un coup la pelouse du Santiago Bernabeu. Pour les Madrilènes, le rôle de vedette incontestée échoit au Portugais Cristiano Ronaldo, en l’absence du Brésilien, qui souffre d’une pubalgie récalcitrante. Ronaldo tout comme les autres « Gallactiques » recrutés cette année par le président Florentino Perez, voudraient à tout prix boucler la saison sur une bonne note. Un titre qui fera oublier la sortie prématurée du club en Ligue des champions, sachant que la finale de la C1 est prévue dans ce même Bernabeu.
Pour les Catalans, tout le monde n’aura d’yeux que pour le génie argentin, Lionel Messi. Il foulera la pelouse avec un capital-confiance énorme, tout en ne manquant point de rester humble dans la parole et déroutant dans l’acte. Messi devra faire sans le sacré gaillard Ibrahimovic, blessé, mais cette donne ne doit pas perturber pour autant l’Argentin capable de faire mouche à tout moment. Et ce n’est pas Arsenal qui dira le contraire.