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Rassemblés dans le cadre de l'Université libre de la Méditerranée (ULM), organisée en université d'été par le Réseau Euro-méditerranéen (REMU), ces étudiants qui sont accompagnés de quelques-uns de leurs professeurs, débattent de grandes questions politiques méditerranéennes au tour de la paix et la citoyenneté. Organisée à la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales d'Ain Sebaâ sur le thème principal de «La paix en Méditerranée, à quelles conditions ?», l'ULM 2009 offre, en même temps, l'opportunité à ces étudiants d'apprendre à se découvrir et à se connaître.
L'accueil de l'ULM à Casablanca s'inscrit dans le cadre de la politique visant à faire du Royaume une terre de rencontre, d'échange, de dialogue et de tolérance, a indiqué, lundi, la présidente de l'Université Hassan II-Mohammedia-Casablanca, Rahma Bourqia, soulignant qu'il s'inscrit aussi dans la stratégie de cette université qui se veut une université qui œuvre pour créer le cadre qui favorise l'échange et l'ouverture sur le monde et sur son environnement régional, à savoir la Méditerranée.
S'exprimant lors de la séance d'ouverture, Mme Bourqia a relevé que cette université d'été, par son caractère itinérant et les valeurs qu'elle véhicule, requiert, aujourd'hui à Casablanca, une importance particulière du fait que l'université est un espace de transmission de la connaissance sur l'autre à travers la diversité des cultures, des savoirs et la créativité, que les universités font avancer la compréhension mutuelle entre les cultures et les sociétés, que les communautés académiques jouent un rôle dans l'engagement pour la paix, le dialogue des cultures et la transmission des valeurs universelles et que ce genre d'universités vise la jeunesse estudiantine, symbole de l'avenir qui se prépare et se pense dans le présent.
De son côté, la doyenne de cette faculté, Jamila Houfaidi Settar, a souligné que le concept de l'ULM capitalise sur l'engagement commun, sur les rencontres des jeunes euro-méditerranéens et la volonté de s'enrichir de l'altérité : des nationalités multiples, des champs disciplinaires variés et des intervenants divers.
Houfaidi Settar a, en outre, noté que cette démarche place la société civile au premier plan, encore une fois, dans le droit fil des promesses de la Déclaration de Barcelone, une société civile acteur majeur dans l'édification de l'Euro-Méditerranée.
Elle a également souligné l'importance des partenariats ayant permis la tenue de l'ULM et qui ont permis d'asseoir les cursus euro-méditerranéens dans les universités.
Pour sa part, le président du REMU, Jean-Paul Chagnollaud, a souligné la nécessité de parier sur la jeunesse, sur l'avenir tout en travaillant de manière critique sur les grandes questions qui touchent la Méditerranée.
Cette réflexion multiple doit être nourrie par l'exploration de l'imaginaire qu'offre le monde de la culture notamment à travers la littérature et le théâtre, a-t-il ajouté. Au programme de cette université d'une semaine (5-11 juillet) figurent notamment des ateliers sur le théâtre, les médias et l'écriture journalistique et des conférences-débats sur la «Méditerranée, un arc de crises environnementales et alimentaires», «les conflits au Proche-Orient», «l'inter-culturalité au service du dialogue des cultures» et «défis et enjeux de sécurité en Méditerranée».
Y figurent également des visites de terrain à Casablanca et à Rabat autour du thème du développement durable.