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En mai dernier, quelques jours avant la fin du mandat de François Hollande, plusieurs documents confidentiels avaient été déclassifiés par le gouvernement français. Mais ils n'ont pas permis de percer le mystère de sa disparition.
Dans une interview accordée à RFI à la veille du rassemblement commémoratif qui a eu lieu dimanche à 18h au boulevard Saint Germain à l’appel de l'Institut Mehdi Ben Barka - Mémoire vivante et du SNES-FSU, son fils, Bachir, a précisé à ce propos que «cette déclassification constitue une immense mascarade», en rappelant, par la même occasion, avoir «fait une demande de déclassification - d’environ 300 pages - des documents qui avaient été saisis à la DGSE, en 2010» et qu’il a été étonné «de voir 89 documents qui ne correspondent pas du tout aux 300 pages» demandées. Résultat, a-t-il ajouté, «on fait croire qu’une avancée aurait été faite dans le sens de la vérité, alors que durant tout le quinquennat, rien n’a été fait pour aider la justice à progresser».
Militant pour que la France et le Maroc aient enfin le courage d’admettre la vérité, Bachir a également déclaré croire «que des grandes nations comme la France et le Maroc ne pourraient que s’honorer de faire connaître la vérité, d’abord à la famille pour que l’on puisse faire notre deuil, mais aussi à l’opinion parce que, année après année, rassemblement après rassemblement, on se rend compte que cette vérité est une demande de la part de l’opinion».
Aujourd'hui, ses proches appellent donc à "faire cesser les raisons d'Etat" et veulent lutter contre "l'organisation de l'oubli et de l'impunité" parce que, a affirmé le fils du regretté, «c’est un droit pour nous, en tant que famille de la victime et il est normal que deux Etats de droit comme la France ou qui se veulent de droit comme le Maroc, fassent tout pour faire toute la lumière et pour qu’enfin la raison politique prenne la place de la raison d’Etat».