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Après s’être intéressé à l’expressionnisme abstrait dans les années 80 et 90, Raphaël Durans se tourne dès 1995 vers une démarche proche de l’art concret et de l’abstraction géométrique. Ses références sont en effet pour une grande part celles de l’art américain ou allemand, Frank Stella, Donald Judd, Robert Morris, Ad Reinhardt, Josef Albers ou Honegger.
Poursuivant cette influence historique, les toiles de Raphaël Durans cherchent à modifier la perception de l’espace par la juxtaposition virtuose des nuances de blancs et de gris sur la planéité́ de la surface peinte et la forme complexe de leurs châssis. Elles parviennent ainsi à montrer un espace où, de façon déstabilisante, se jouent le vide et le plein, les aplats et les volumes, à provoquer chez celui qui les regarde l’injonction du silence.
Il y a là comme une recherche d’harmonie, de vérité et d’absolu. Oui, on peut peindre et se tenir en marge de la couleur, de la figuration, rejeter le trait, la composition, tout ce qui fait la peinture depuis son origine; on peut, sur une toile, ne rien montrer de son état d’âme, de son besoin de raconter une histoire; on peut ne rien vouloir entendre d’autre que la symphonie silencieuse du monde et ses vibrations originelles, se mettre à cette écoute d’humilité́ et de silence.