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Entre 2005 et 2019, le jeune chien fou aux cheveux longs a laissé place à l'icône de mode barbue et tatouée, héros d'une série documentaire à sa gloire. Mais la même soif de vaincre anime l'Andalou (33 ans), qui s'imagine encore une longue carrière au sein de la défense du Real Madrid et de l'Espagne.
"Sergio Ramos veut jouer jusqu'à ses 40 ans et je crois qu'il y parviendra parce qu'il est incroyable, à tous les niveaux", a résumé la semaine dernière le sélectionneur Robert Moreno.
Avec les retraites internationales de Xavi, Gerard Piqué ou Andrés Iniesta, le natif de Camas, près de Séville, est l'un des derniers rescapés de l'âge d'or du football espagnol: champion du monde en 2010 et double champion d'Europe en 2008 et 2012.
C'est à ce titre, et au nom de tous les trophées engrangés avec le Real (4 Ligues des champions), que Ramos est devenu capitaine de l'Espagne en 2016, date de la dernière convocation de son prédécesseur Casillas (38 ans).
Du haut de ses 167 sélections, "San Iker" reste évidemment le capitaine qui a soulevé la première Coupe du monde de l'histoire de la "Roja" en 2010 à Johannesburg.
Mais Ramos, ancien latéral devenu patron de la défense, est en train de s'offrir une place à part dans l'histoire de la "Seleccion". Et il pourrait s'installer seul en tête du palmarès s'il fête sa 168e sélection samedi à Oslo.
Le brassard a accru l'aura du défenseur, à la fois garant d'un certain état d'esprit combatif et nouveau tireur attitré des penalties de la "Roja". Il compte d'ailleurs 21 buts inscrits en sélection, soit plus que le mythique attaquant basque Telmo Zarra (20 buts) dans les années 1950...
"Il est impressionnant, c'est un exemple à suivre", a expliqué le milieu offensif du PSG Pablo Sarabia dans un entretien à l'AFP. "C'est un joueur extraordinaire, avec une impressionnante capacité à fédérer. Quand on pense au nombre d'apparitions qu'il a accumulées, c'est un modèle."
Au Real, son entraîneur Zinédine Zidane, qui l'a côtoyé une saison comme joueur (2005/06), s'est dit ravi qu'il soit resté à l'intersaison après des rumeurs de transfert vers la Chine: "Sergio, c'est Sergio, c'est notre leader et notre capitaine, je ne l'imagine jamais partir."
En sélection, le Catalan Moreno, passé par l'encadrement du Barça, loue les qualités humaines du défenseur madrilène: "On ne peut qu'être élogieux envers Sergio, son comportement a toujours été impeccable à chaque fois que je lui ai demandé son aide."
Impeccable, c'est aussi le résumé du parcours de l'Espagne dans le groupe F des qualifications pour l'Euro-2020: 6 victoires en 6 matches (18 pts) et la possibilité d'accéder à la phase finale dès samedi.
Il faudra pour cela s'imposer en Norvège et espérer que la Suède perde ou que la Roumanie ne gagne pas, respectivement à Malte et aux îles Féroé, avant une nouvelle chance de qualification espagnole mardi contre les Suédois.
Mais l'insatiable Ramos voit plus loin: "Nous n'avons encore rien gagné. Nous voulons être premiers de notre groupe, engranger les 30 points possibles", a-t-il lancé.
Et le défenseur, qui rêve selon le quotidien El Mundo de disputer les Jeux olympiques de Tokyo avec l'Espagne à l'été 2020, peut atteindre d'autres records: il n'est plus qu'à neuf longueurs du record européen détenu par le gardien italien Gianluigi Buffon (176 sélections), et à dix-sept unités du record mondial établi par l'Egyptien Ahmed Hassan (184). Deux marques à sa portée s'il joue jusqu'à 40 ans...