-
Réunion à New York du Présidium de l'IS
-
A l’opposé de leurs homologues en médecine, les étudiants en pharmacie lâchent du lest: La matraque comme argument du gouvernement
-
Abdelali Dakkina : Le Maroc, un leader régional en matière de réduction des polluants climatiques de courte durée de vie
-
La Papouasie-Nouvelle-Guinée réaffirme son soutien à la souveraineté du Maroc et au plan d’autonomie
-
Le Danemark considère le plan d’autonomie comme une contribution sérieuse et crédible
AMMC: mise à jour annuelle du programme d’émission de billets de trésorerie de Label’Vie
Marrakech : Hausse de 8% des nuitées dans les EHTC à fin juillet dernier
AMMC: mise à jour annuelle du programme d’émission de bons des sociétés de financement d'Eqdom
Rabat : Lancement officiel de la Stratégie nationale "Maroc Digital 2030"
Ramid prive 1.400 magistrats d’augmentation de salaireAbdelhak El Ayassi qualifie d’injuste la décision du ministre de la Justice et des LibertésMourad Tabet
Samedi 18 Janvier 2014
Autres articles
«Ce ne sont pas des augmentations, ce sont des miettes». C’est par ce propos que le vice-président du Club des magistrats du Maroc, Ahmed Anbar, a commenté la décision du ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, d’augmenter les salaires des magistrats. Dans un bref communiqué diffusé jeudi après-midi, ce ministère a annoncé que le Conseil de gouvernement tenu le même jour avait ratifié un projet de décret n°2-14-32 modifiant le décret n°2-75-175 du 8 avril 1975 fixant les indemnités et avantages alloués aux magistrats des premier, deuxième et troisième grades. La même source a ajouté que ce décret «intervient dans le cadre de l’opérationnalisation du contenu du discours Royal daté du 20 août 2009 et de la mise en œuvre de la Charte de la réforme du système judiciaire dont la recommandation n°17 exige l’amélioration de la situation financière des magistrats, tout en fixant 2014 comme date limite de sa mise en application». Cette décision n’a pas satisfait les magistrats. Le vice-président de leur Club l’a vivement critiquée dans une déclaration à Libé. «Les magistrats ne se contenteront pas des miettes», a-t-il martelé. Et de préciser que le timing de cette décision choisi par le ministre de la Justice et, partant, par le parti majoritaire, vise à neutraliser les magistrats, surtout dans un climat politique marqué essentiellement par la tension entre le PJD et les forces de l’opposition. Selon Ahmed Anbar, le ministre cherche, en outre, à amadouer les magistrats. «Mustapha Ramid veut par cette décision garantir notre silence au moment où il est en train de faire passer les deux projets de loi organique (le premier relatif au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et le deuxième concernant le statut des magistrats) qui portent atteinte à notre droit de grève garanti constitutionnellement». Le vice-président du Club a expliqué à ce propos que l’amélioration de la situation financière des magistrats n’est pas une fin en soi, mais qu’elle n’est qu’un «prélude» à d’autres réformes essentielles visant à garantir l’indépendance de la justice. Il y a quelques jours, le Club des magistrats avait publié un communiqué dans lequel il avait décidé d’organiser plusieurs formes de protestation contre le ministre pjdiste. Il a été décidé, dans ce cadre, de retarder les audiences d’une demi-heure, et ce du 20 janvier courant au 24 du même mois. Cette durée passera à une heure à partir du 27 janvier jusqu’au sit-in national prévu le 8 février, jour où le bureau exécutif du Club annoncera une grève nationale dans le secteur de la justice. Par ailleurs, le communiqué réitère son boycott de toutes les activités organisées par le département géré par Ramid. Mais après la nouvelle décision du ministre de la Justice, quelle est la réaction officielle du Club ? Maintiendra-t-il son programme de protestation annoncé ? Ce samedi (18 janvier 2014), le bureau exécutif du Club tiendra, à Rabat, une réunion au cours de laquelle il tranchera. «Je ne peux pas vous dire quelle sera la décision finale. On débattra et on en prendra une en conséquence», a expliqué Ahmed Anbar. Pour sa part, le président de l’Amicale Hassania des juges, Abdelhak El Ayassi, a également critiqué le nouveau décret approuvé par le Conseil de gouvernement, jeudi dernier. Il s’est dit consterné par l’exclusion de 1.400 magistrats (soit un tiers de ce corps) de cette augmentation qu’ils attendaient depuis 1996. Abdelhak El Ayassi n’a pas exclu la possibilité de recourir à S.M le Roi, «en tant que haute autorité garante de l’indépendance de la Justice, pour réparer cette injustice». Lu 1565 fois
Nouveau commentaire :
Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe |
|
||||
|