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"Rafa a les capacités de devenir le meilleur joueur de l'histoire, il joue en ce moment le meilleur tennis de sa vie sur dur et il a amélioré son service de façon drastique, sa vitesse, sa précision. Et bien sûr son jeu de fond de court est toujours aussi bon. Il est fort psychologiquement et dédié à son sport. Il a un jeu pour chaque surface et il a encore beaucoup de temps devant lui", a témoigné Djokovic après un match où il a lui-même bien joué.
Mais le gaucher de Manacor, aux Iles Baléares, était trop fort. Infatigable défensivement, intraitable offensivement, imperturbable mentalement et inusable physiquement, Nadal a sorti le match (presque) parfait au moment opportun.
"Nadal fait la preuve à chaque instant de ses progrès, confie Djokovic. C'est un peu frustrant. Chaque fois que tu le joues, il est meilleur." "C'est fort que quelqu'un qui a eu autant de succès dès son jeune âge soit capable de continuer à se motiver pour être au maximum à chaque match, quel que soit l'adversaire en face, a dit le Serbe. Je lui tire mon chapeau, c'est un grand champion, un grand homme et un grand athlète."
Toujours pour apprendre. Il est bien loin le temps où le gaucher de Manacor ne semait la terreur que sur terre battue. Depuis sa victoire à Roland-Garros en 2008, il a ajouté Wimbledon (2008, 2010), l'Open d'Australie (2009) et enfin l'US Open à sa panoplie de Grand Chelem, riche de cinq titres sur la terre battue parisienne.
A 24 ans, il est le quatrième joueur de l'ère Open (depuis 1968) et surtout le plus jeune - à gagner les quatre tournois du Grand Chelem (après Rod Laver, Andre Agassi et Roger Federer).
Une progression que l'intéressé ne juge pas "radicale", même si elle en a tout l'air.
Le dernier signe de cette adaptation permanente à son environnement a été la modification de son service. "Cela a probablement fait une grande différence dans ce tournoi", a indiqué Nadal, qui a pris le pari risqué de changer sa prise de raquette quelques jours avant l'US Open pour servir plus fort.
"Si je peux continuer à servir aussi bien, ça va être un changement dans ma carrière, a-t-il indiqué. Je pourrai jouer encore plus agressif et également avec plus de sérénité lors de mes jeux de retour", rapporte l'AFP. A Flushing Meadows, il n'a perdu que cinq fois son service (dont trois fois contre Djokovic en finale), ce qui ne lui a coûté qu'un set durant tout le tournoi.
Le Majorquin semble obsédé par l'idée de progresser: "Je joue pour continuer d'être un meilleur joueur. Je ne vais pas à l'entraînement juste pour m'entraîner mais pour apprendre quelque chose de nouveau. J'ai la capacité d'écouter mon entraîneur et de faire tous les ajustements pour m'améliorer." Depuis les premiers pas du gamin qui terrorisait tout le monde sur terre battue, Nadal a fait du chemin, qu'il mesure lui-même: "Maintenant, j'ai amélioré mon revers slicé et je sais mieux changer le rythme des échanges, je sers mieux et j'ai plus de points gratuits, je joue plus près de la ligne de fond de court et ma position est meilleure".
Fenêtre
Infatigable défensivement, intraitable offensivement, imperturbable mentalement et inusable physiquement, Nadal a sorti le match parfait au moment opportun.