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Ce représentant de la gauche latino-américaine hostile au libéralisme économique promu par les Etats-Unis a recueilli 57% des suffrages contre 24% à son plus proche poursuivant, l'ancien banquier Guillermo Lasso. Ces scores ont été communiqués après dépouillement de 40% des bulletins et la commission électorale a dit ne pas s'attendre à une inversion du résultat.
Son homologue vénézuélien Hugo Chavez, auquel il a dédié sa victoire, étant affaibli par un cancer, Rafael Correa pourrait devenir à 49 ans le chef de file de l'alliance de gauche anti-américaine au pouvoir dans plusieurs pays d'Amérique latine.
Elu une première fois en 2007 puis reconduit en 2009 après l'adoption d'une nouvelle Constitution, il bénéficiait cette fois des divisions de l'opposition, qui présentait sept candidats différents. Grâce aux richesses du sous-sol de l'Equateur, Rafael Correa a fait construire depuis 2007 des hôpitaux et des écoles et il a rénové un réseau routier en décrépitude. Sa politique de redistribution, qui passe notamment par le versement d'argent liquide à deux millions de personnes, a permis à l'Equateur de connaître une croissance solide.
Elle s'appuie cependant sur des cours du pétrole élevés, d'autant qu'il contraint depuis 2010 les compagnies pétrolières à verser à l'Etat des redevances plus fortes après avoir effacé unilatéralement 3,2 milliards de dollars de dette extérieure en 2008.
Rafael Correa entend donc réduire la dépendance de l'économie équatorienne vis-à-vis du pétrole, notamment en favorisant les investissements dans un secteur minier prometteur en raison des réserves d'or et de cuivre décelées dans le sous-sol du pays.
Les Equatoriens renouvelaient également leur parlement monocaméral ce dimanche. Le parti du président, l'Alianza Pais, espérait décrocher plus de la moitié des sièges, contre 42% actuellement. Les résultats de ces élections législatives ne seront pas connus avant plusieurs jours.