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qui vise à encourager et promouvoir
la littérature marocaine francophone
dévoilera le nom de son
lauréat le 19 septembre courant.
Cinq auteurs marocains sont en lice.
Pour la sixième année consécutive, le Prix littéraire de la Mamounia récompensera le meilleur roman francophone marocain. Cinq ouvrages sont donc en lice pour cette 6ème édition dont le nom du lauréat sera dévoilé le 19 septembre courant. Selon les organisateurs, ce prix vise cette année et comme à l’accoutumée, à encourager et promouvoir la littérature marocaine francophone et à la faire rayonner à travers le monde. «La Mamounia dans son rôle reconnu de mécène de l’art et de la culture est ravie de rééditer cette occasion de partager des expériences diverses et de participer à l’enrichissement culturel local», précisent-ils.
Pour les romans sélectionnés cette année, il s’agit de «Dans le jardin de l'ogre» de Leila Slimani, «Quand Adam a décidé de vivre» de Rachid Kaless, «Pour tout l'or de Casablanca»' d'Imane Robelin, «Nous n'irons pas tous au Paradis» de Maria Guessous, et «A l'ombre de l'eucalyptus» de Najib Redouane.
Pour ce qui est du jury chargé de départager les romanciers en compétition pour ce prestigieux prix, doté de 200.000 dirhams, il sera présidé par la romancière française, née à Casablanca, Christine Orban et composé de personnalités littéraires internationales de renom. Il s’agit de l’écrivain américain Douglas Kennedy, de Karima Yatribi, professeure de littérature française au Maroc et membre de «L’Union des écrivains du Maroc», de Réda Dalil, journaliste et écrivain marocain, lauréat de la dernière édition de ce même prix littéraire. Il y a également l’écrivain franco-congolais qui a été fait chevalier de la Légion d’honneur en 2010 par le Président de la République française, Alain Mabanckou et le professeur belge de littérature et d’histoire contemporaine, Vincent Engel.
L’année dernière, le jury avait attribué cette distinction au jeune et brillant écrivain Réda Dalil, pour son premier roman «Le Job». Economiste de formation, Réda Dalil, qui après une brillante carrière dans le monde des finances, a tout abandonné pour se consacrer à l’écriture et la littérature, parle dans ce roman des mésaventures et des déceptions d'un jeune Marocain, qui sans emploi, passe par des moments difficiles pour s'en sortir.
Alors qui succèdera cette année à Réda Dalil ? Verdict : samedi 19 septembre 2015.
Il est, par ailleurs, a noté que Réda Dalil a un nouveau ouvrage en chantier. Il est, en effet, en passe de boucler un roman dans lequel il sera encore question d’un cadre supérieur. «Je suis très attiré par le milieu du travail, cet univers qui concentre une gamme très large de pulsions, de sentiments, d’antagonismes. Un plateau de bureaux, c’est un microcosme très shakespearien. Jalousie, ressentiment, euphorie, compétition, l’employé y est confronté aux émotions les plus diverses et les plus contradictoires», souligne le jeune romancier. «Le roman narre l’histoire d’un trentenaire sans diplôme mais doté d’un QI supérieur à la moyenne qui se fabriquera un faux CV dans le but de se faire embaucher», ajoute-t-il. «Surprise, son arnaque fonctionne si bien qu’en très peu de temps, il brigue des postes très importants. Mais…Il s’agira de conserver le secret», précise Réda Dalil. «Or, dans le monde du business où la médisance est une seconde nature, les secrets ne tiennent pas longtemps. Je ne vous en dis pas plus», conlut-il.