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Qui de Maroc 2026 ou de United 2026 aura le dernier mot ? Si les avis des personnes lambda restent partagés entre optimisme et scepticisme, le résultat du départage devrait se faire sur un nombre limité de voix même si la balance penche du côté de la candidature du trio Etats-Unis-Canada-Mexique. Une candidature, faut le reconnaître, fondée sur du solide, confortée d’ailleurs par l’excellente note de la task force qui lui avait accordé un 4 sur 5 au moment où le dossier marocain n’a récolté que 2,7 points sur cinq.
Une notation que l’on souhaite qu’elle n’influencera pas outre mesure les choix des présidents des associations qui vont voter tout en faisant fi des propos tenus par la président de la FIFA, Gianni Infantino, qui avait fait savoir dans un récent entretien accordé au quotidien sportif spécialisé L’Equipe : «J’espère que chaque Fédération regardera le rapport et ne jugera pas avec un autre critère». Et d’ajouter : «Regardez le rapport et ce qui est bon pour le football. Prenez une décision qui doit être basée sur vos convictions, uniquement liée au football. Car sinon, vous ne faites juste qu’une déclaration de géopolitique dans le monde. Ça ne peut pas être comme ça. On parle de foot, de bonheur». Pour le patron de la FIFA, «une déclaration de géopolitique dans le monde» laisse sous-entendre un dossier qui vise l’obtention de voix à partir d’un jeu de blocs de Fédérations, ce qui a constitué le plus clair de la stratégie adoptée par le comité chargé de la candidature marocaine.
A cet effet, Moulay Hafid Elalamy, président du comité de candidature Maroc 2026, avait souligné à l’AFP que le dossier marocain est soutenu par bon nombre de Fédérations, précisant qu’« on table sur tout le monde, sur tous les pays, nous avons des blocs avec des relations plus privilégiées que d'autres, néanmoins le soutien que la candidature marocaine a suscité est bien au-delà de ce que l'on espérait. Je ne dirai rien, chacun a ses secrets de fabrication. On ne met pas ses atouts sur la place publique."
Quant à Hicham El Amrani, directeur général du comité de candidature Maroc 2026, il avait déclaré à Radio France internationale que « le Maroc est le choix idéal » pour l’organisation de la Coupe du monde. Avançant certains arguments montrant que «notre pays est assez compact par rapport aux villes que l’on propose, par rapport aux distances qui devraient être parcourues par les joueurs et les supporters, par rapport à l’accessibilité du Maroc non seulement vis-à-vis de l’Europe et de l’Afrique, mais également d’autres pays, par rapport aux fuseaux horaires, par rapport à la passion exceptionnelle que tout le pays a pour le football, par rapport à la tolérance, l’ouverture et la possibilité de construire des ponts entre les peuples».
Bref après les tentatives manquées pour l’organisation des éditions de 1994, 1998, 2006 et 2010, la cinquième sera-t-elle la bonne ? C’est d’ailleurs ce que l’on souhaite vivement, car il y va d’un lendemain prometteur pour toute une génération qui aura beaucoup à gagner au cas où le Mondial 2026 aurait pour terre d’accueil le Royaume.
"Après une série de scandales ayant entaché sa réputation ces dernières années, voter en faveur du Maroc donnerait aux membres de la FIFA l’opportunité de faire amende honorable. Ces derniers signaleraient ainsi à la hiérarchie de la FIFA qu’il est grand temps de changer d’approche et de se départir d’un passé récent peu glorieux", souligne la publication US, dans une tribune signée Abdelmalek Alaoui, fondateur et directeur général de Guepard Group et du HuffPost Maroc.