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Représentés par 49 athlètes en 13 disciplines, les Marocains rêvaient d’un bilan conséquent, surtout par le biais de champions comme Rabii, Iguider, Oueddar et bien sûr d’autres. Malheureusement, le rêve a vite laissé place à la dure réalité, celle faisant état d’un bilan des plus catastrophiques de nos participations aux précédents JO. Pendant quinze jours de compétitions, les yeux du monde entier étaient rivés sur ce rendez- vous sportif planétaire qui réunissait plus de 10.500 athlètes, venus de 206 pays. Tous n’avaient qu’un seul rêve: monter sur le podium. Mais pour cela, il fallait le mériter, travailler dur et de manière honnête pour se faire plaisir et donner ce sentiment de fierté tant désiré à tous ses compatriotes.
Combien de larmes ont été versées à la victoire d’athlètes ou à l’écoute d’un hymne national? On a veillé très tard parfois pour vivre cette sensation, mais nos athlètes avaient un autre avis. Les plus âgés ont tellement voulu revivre avec leurs enfants ces moments de liesse offerts par Said Aouita ou Nawal El Moutawakkil un certain été 1984 à Los Angeles. Que nenni! Nos athlètes n’ont ni la fougue, ni le caractère de ceux qui veulent réussir à n’importe quel prix. Mais sans trop les incriminer, on pourrait tout de même se demander à qui incombe la responsabilité de ces ratages. Les athlètes sont responsables de leurs performances faute de motivation personnelle, et d’entraînement pouvant leur permettre d’atteindre le haut niveau ou du fait qu’ils croient tout simplement, de manière erronée, à la victoire comme s’ils étaient les meilleurs dans leur discipline. Les fédérations sont aussi responsables de ces résultats car elles manquent, le plus souvent, de stratégies et de programmes pouvant donner naissance à des champions de haut niveau.
Les Jeux olympiques, selon les connaisseurs, se préparent sur le long terme. On ne peut se contenter d’un mois, ni même de six, d’entraînement pour former un grand athlète. Les Jeux olympiques ne sont pas une affaire d’individualité, on a vu comment des sportifs étaient entourés, pendant le concours, par pratiquement toute la délégation de leur pays, parce que leur victoire était celle de tous. Préparer un athlète ne se fait pas uniquement sur la base d’entraînement sportif, mais il faut aussi le doter de connaissances dans plusieurs domaines, revoir sa communication parce que face à la presse, on était peut-être les plus à plaindre.
De grâce, tirons les leçons nécessaires de ce qui s’est passé parce qu’on n’a rien à envier aux autres. Il y a certes des disciplines pour lesquelles on n’est pas fait, mais franchement pour d’autres, les rater serait manquer un rendez-vous avec l’histoire, comme cela était le cas pendant ces Jeux olympiques de Rio 2016.