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Mohamed El Alami, président du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers, qui organise cette rencontre, a indiqué que la description détaillée de la situation dans les centres de sauvegarde de l’enfance et les recommandations contenues dans le rapport ont encouragé les législateurs à étendre le débat sur cette question.
De son côté, le président de la deuxième Chambre, Mohamed Cheikh Biadillah, a souligné que l’importance accordée à la question de l’enfance au Maroc «ne devrait pas écarter la nécessité de protéger les acquis, combler les lacunes et relever les nouveaux défis dans ce domaine», tout en mettant en exergue l’importance du rapport à l’approche de la fin du plan d’action national pour l’enfance (2006-2015).
M. Biadillah a rappelé notamment la dynamique dans laquelle le Royaume s’était engagé à travers la ratification de la Convention internationale des droits de l’enfant en 1993, soulignant que le Maroc continue de présenter des rapports devant les instances internationales chargées de superviser le respect des engagements internationaux, à travers l’adoption de nouvelles lois (Code de la famille, Code de la nationalité...), la mise en place du plan d’action pour l’enfance, et la création de nouvelles institutions.
Pour sa part, le président du CNDH, Driss El Yazami, a indiqué que le rapport du conseil s’inscrit dans le cadre du suivi de la mise en oeuvre des recommandations et des observations nationales et internationales en la matière, et de la surveillance de la conformité des lois nationales avec les conventions internationales.
Intitulé «Les enfants dans les centres de sauvegarde: une enfance en danger... pour une politique de protection intégrée de l’enfant», le rapport du CNDH a été élaboré en quatre mois (du 22 octobre 2012 au 27 février 2013), et nécessité des visites dans 17 centres de sauvegarde, a indiqué M. El Yazami, rappelant que le document a souligné que «l’absence de politique globale de justice pour mineurs, les faibles capacités institutionnelles, le manque de clarification des rôles et des responsabilités ainsi que l’insuffisance de coordination entre ces départements, ne concourent pas à une protection et à une prise en charge adéquate, conforme à la législation et aux droits des enfants.»
Le Maroc compte 20 centres de sauvegarde de l’enfance, d’une capacité globale de 2.075 lits, dont cinq centres pour les filles (600 lits), abritant des mineurs âgés de 12 à 18 ans en conflit avec la loi ou en situation difficile.