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Il s'agit d'un événement qui offre de bons moments de détente. On y met tout : nos cœurs, nos passions, nos esprits pour le jazz. Une recette magique concoctée avec amour pour les spectateurs.
Cinq jours durant, une musique légère, délicate, mâtinée d'influences orientales, s'élèvera. Construite sur un jeu de questions-réponses, elle devient hypnotique, mystérieuse. Des applaudissements seront nombreux dans la salle. Loin de craindre les temps de silence, les musiciens impliqués dans cette aventure les apprivoiseront avec brio. La musique respirera, se posera un temps pour mieux prendre son élan. Simple exercice de style. Des pièges que ces stars mondiales éviteront soigneusement.
Le Festival débutera avec un artiste aux prestations souvent époustouflantes : Keziah Jones. Ce concert inaugural aura lieu le 14 avril 2009 à partir de 20h au Mégarama de Casablanca. Né à Lagos au Nigeria, il est considéré aujourd'hui comme l'un des plus pertinents représentants du Blufunk. Calme et souriant, Keziah Jones respire l'aisance et la simplicité. Ses notes s'égrenent, leurs sonorités retentissent partout où il se produit. Ce sera l'occasion pour les mélomanes casablancais de découvrir les meilleurs tubes de son répertoire toujours basé sur une fusion de musiques nigérianes, de blues, de funk et de pop.
Le deuxième jour du Festival sera marqué par le concert du frénétique Hamid El Kasri, prévu le 15 avril 2009. Fervent défenseur de la musique gnaoua, cet artiste n'est restreint par aucune contrainte. Il dit ce qu'il pense, crie ce qu'il ressent, laisse aller son amour pour la musique sans compromis. Inimitable, le grand ami de Karim Ziad, le batteur algérien de jazz, ne laisse personne indifférent. Grand maâlem, Hamid El Kasri adore le métissage musical qui ignore les frontières et crée l'union dans la diversité.
Tout en restant fidèle à l'héritage de la musique de la confrérie gnaoua, il aime dialoguer avec les autres musiques du monde.
Les concerts programmés pour les 16, 17 et 18 avril 2009, seront pleins d'arrangements colorés. A commencer par celui du groupe cubain Orquesta Sensacion Havana qui nous propose un voyage dans le monde de la musique latino-américaine.
Puis ce sera le tour d'Ayo pour enflammer la scène de Mégarama. D'un père nigérian et d'une mère tzigane roumaine, Ayo affiche une fusion musicale alliant jazz, soul, reggae, pop et folklores africains.
Ses prestations scéniques particulièrement généreuses et bien travaillées font que son premier concret marocain sera un vrai régal. Se profile enfin le guitariste et compositeur de jazz italo-américain Pat Martino.
Et pour préparer nos jazzmen de demain, le Festival en partenariat avec la F.O.L, « accompagne sa programmation artistique par un travail éducatif destiné aux élèves pratiquant un instrument afin de les initier au jazz, à l'improvisation et à la situation face au public», lit-on dans un communiqué de presse relatif à l'événement.
Cet atelier a un double objectif : initiation au jeu en groupe et à l'improvisation jazz. Quatre demi-journées et une restitution finale en public au Mégarama seront organisées tous les après-midi des mercredi et samedi 4, 8, 11 et 15 avril 2009. Bon spectacle à tous!