Emmanuel Rossfelder débute la guitare dès son plus jeune âge. Ses premiers Prix à l'unanimité lui sont décernés alors qu'il n'a pas encore 18 ans. De nombreuses récompenses reconnaissent alors son talent : 1er Prix des Masters de la Guitare de Paris, Grand Prix Spécial Pierre Salvy, remis par le ministre de la Culture français, lauréat du Concours international Stotsenberg (USA)... Dès lors, d'importants festivals l'invitent en récital ou en soliste, accompagné des plus grands orchestres français. Il réalise en 2000 son 1er CD danses latines et découverte Classica en 2001, Emmanuel est nommé l'année suivante Révélation classique par l'ADAMI. En 2003, le jeune guitariste effectue une tournée triomphale aux Etats-Unis. Il remporte en 2004 Les Victoires de la musique classique dans la catégorie Révélation soliste instrumental de l'année.
«Sa sonorité personnelle, très ronde, puissante, ainsi que sa dextérité impressionneront... Les guitaristes eux-mêmes admireront sans doute la technique partout exemplaire... Le choix de ce programme classique trahit le jeune interprète sûr de lui-même et proposant à la postérité une interprétation incontournable de chefs-d'œuvre connus», commente «Le Monde de la musique». Même constat chez Le Progrès qui a couvert son fameux «Concerto Di Vivaldi». «Le concerto pour guitare en Ré majeur de Vivaldi, œuvre agréable conduite avec légèreté et dynamisme, elle était transcendée par l'excellent Emmanuel Rossfelder à la guitare, d'une maîtrise exemplaire, et dont la sonorité était d'un raffinement extrême. La seconde partie commençait avec le célébrissime Concerto d'Aranjuez de Joaquin Rodrigo. L'écriture très subtile du compositeur espagnol était soulignée par la direction précise de Roberto Benzi, attentif à chaque détail, mais l'on restait avant tout subjugué par la virtuosité du guitariste.Un bis d'Emmanuel Rossfelder, d'une rare intelligence musicale, Recuerdos de la Alhambra de Tarrega, prolongeait ce moment exceptionnel", rapporte le même support.
Signalons enfin que ses deux prestations prévues les 20 et 21 octobre 2009 seront les premières au Maroc. Profitez-en. Bon spectacle!
Sur les traces d'Alexandre Lagoya
A trois ans, ses parents lui offrent une petite guitare en plastique qu'il met vite au rebut, plus attiré qu'il est par la guitare « sèche» de sa mère, elle-même musicienne. Dès l'âge de cinq ans, il débute la guitare classique, instrument qu'il dira plus tard avoir choisi pour ses courbes et sa sonorité. Ses parents entretiennent son goût pour la musique et l'encouragent sans relâche dans les cours de guitare qu'il suit. Son étonnante facilité, sa motivation, son caractère enjoué et communicatif le conduisent rapidement devant le public.
A 14 ans, nanti de la Médaille d'or du Conservatoire national d'Aix-en-Provence obtenue à l'unanimité du jury, il devient le plus jeune guitariste jamais admis dans la classe d'Alexandre Lagoya au Conservatoire National supérieur de musique de Paris. Dès lors une relation privilégiée s'instaure entre le Maître et l'élève. Il voue une admiration sans borne à son professeur qui en retour lui prodigue un enseignement fondé sur une technique spécifique de la main droite qu'il avait élaborée avec Ida Presti.
En 1991 et 1992, il obtient deux premiers prix à l'unanimité au CNSM de Paris (guitare et musique de chambre) «Emmanuel offre à la guitare une sonorité puissante, de la virtuosité, de l'émotion et une fantaisie qui font déjà de lui un grand artiste.»