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Les arguments de la majorité usfpéiste sont pertinents et très convaincants à ce sujet, car il faut faire un retour en arrière, la session d’octobre 2010 précisément, pour comprendre les dessous de cette affaire.
Lors de ladite session, le conseil communal avait adopté avec une majorité de sept voix contre cinq, la programmation de l’excédent du budget estimatif de l’année budgétaire 2010. Les rubriques étaient claires et répondaient à des priorités recensées au niveau de la commune tels l’achat de matériel informatique pour le service de l’état civil, l’achat d’une photocopieuse, l’appui au programme d’approvisionnement des zones rurales en eau potable, les études techniques, le réaménagement de la route Rouabaa et du pont du Douar Ait Bara, entre autres, avec une enveloppe globale de 1.234.500 dirhams. A la grande surprise des édiles ittihadis, la totalité de l’excédent a été consacrée au programme d’approvisionnement en eau potable, tandis que tout le reste qui avait nécessité un sérieux travail de priorisation a été mis de côté. Qui a décidé unilatéralement de ce changement contre la volonté des représentants des habitants ? Le président de la commune rejette toute responsabilité et jette ainsi la balle dans le camp des autorités locales qui doivent des explications convaincantes et sérieuses aux édiles majoritaires qui ne sont pas près de lâcher prise.
Pourtant, cette affaire est loin d’être la seule à ternir l’image de cette commune aux moyens modestes, car la majorité usfpéiste constate des irrégularités administratives assez inquiétantes, comme l’absence du technicien depuis plusieurs mois maintenant. Ainsi le président de la commune assume le déplacement jusqu’au siège de l’arrondissement d’Essaouira à Ounagha pour faire signer les dossiers techniques des citoyens auprès dudit fonctionnaire. D’autre part, l’opposition rejette catégoriquement la composition actuelle de la commission locale de l’INDH, car elle ne répond pas aux critères de représentativité requise par le programme. Ainsi, la commission taillée sur mesure comporte le président, cinq autres édiles de sa coalition, deux directeurs d’écoles, une infirmière et un acteur associatif. De ce fait, les édiles ittihadis ainsi que les acteurs locaux considèrent que cette composition est déséquilibrée et loin de répondre aux garanties de transparence et de bonne gouvernance. Et on se pose la question encore une fois : Où étaient passées les autorités locales lors de la constitution de cette commission ? Et quel est le vrai but de cette manœuvre ? La réponse n’allait pas tarder à venir, surtout avec la programmation très contestée d’un projet de réaménagement de deux routes dont l’une est partagée entre Lagdara et la commune de Khmiss Takkat. De ce fait, ce projet n’a cessé de faire réagir édiles et habitants, car l’effort financier de la commune (40% du coût du projet) doit servir les intérêts de ses propres habitants.
Le président refuse d’assumer ses responsabilités, les issues de dialogue sont bloquées, tandis que continue la valse des irrégularités à Lagdadra…