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Du côté du public et pour combattre l'idée selon laquelle ce festival est élitiste, les organisateurs ont opté depuis quelques années pour la gratuité de façon à permettre à toutes les couches sociales d'en profiter. Cette démocratisation de l’événement commence à drainer un grand nombre de spectateurs dont beaucoup viennent de pays étrangers. Avec un budget de 1 million de DH, cette manifestation artistique fait d'Essaouira la capitale de la musique de chambre au Maroc. C'est pour cela que les organisateurs tentent de trouver d'autres sources de financement. D'autre part, le Printemps des Alizés bannit les frontières artistiques et ce, pour permettre au public de découvrir différents styles de musiques de chambre. Parmi les musiciens qui seront de la fête, figurent le célèbre soliste David Grimal, le pianiste français Pascal Amonyel et le talentueux Georges Dermacher. Cette brochette d'artiste virtuoses est à même de donner à l'ex-Mogador un esprit zen le temps du festival à permettre au public de rencontrer les grands musiciens. Il faut dire que la directrice du festival est elle aussi musicienne, d'où la qualité des invités.
En effet, Dina Bensaid est connue dans les cercles de la musique classique en tant que pianiste talentueuse. Au fil des éditions, le Printemps des Alizés a gagné en notoriété. Lentement mais sûrement, cet événement a réussi à se positionner parmi les festivals de qualité à l’échelon international. A Fès, on se délecte de musique spirituelle et à Essaouira, on rencontre la musique de chambre qui est elle aussi spirituelle en quelque sorte. L’accès gratuit a fait que ce festival est devenu populaire et non élitiste comme on le pensait. Le mérite revient aux bonnes volontés et aux responsables de la ville et à l'Association d'Essaouira-Mogador qui a réussi, grâce à ce genre d'événement, à donner à la ville un rayonnement international.