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“Dès le premier jour, ma fille s’est fait piquer par une méduse. Elle en a souffert. Ça nous a refroidis. On n’a plus mis les pieds dans l’eau depuis notre arrivée”, témoigne un père de famille, en vacances à Martil. Des vacances qui ont malheureusement tourné au psychodrame pour bon nombre de vacanciers, habitués à poser leurs valises sur les bords de la Méditerranée. Mais cette année, la donne a quelque peu changé. “A cause des méduses qui ont piqué deux de mes filles, nous avons été obligés de changer de lieux de villégiature pour s’installer à El Jadida”, s’agace un autre père, qui a dû se résigner face aux méduses pélagiques, qui causent des brûlures douloureuses aux baigneurs. Un combat perdu d’avance.
Si la prolifération des méduses ne date pas d’hier, cet été, elle a atteint un niveau jamais connu par le passé. Mais à quoi doit-on ces spectaculaires invasions? D’une part, “beaucoup de mangeurs de méduses, comme les thons, disparaissent aujourd'hui parce qu'ils sont trop pêchés, ou que leurs lieux de ponte sont détruits à l’image des tortues marines. Du fait de leur disparition, les méduses prolifèrent”, explique l’océanographe, Catherine Vadon, sur le site “futura-sciences.com”. D’autre part, les prédateurs des espèces au menu des méduses ne sont pas étrangers à cet état de fait.
A cause de la pêche des poissons mangeurs de plancton, ces derniers se multiplient et offrent de la nourriture en abondance aux méduses, qui, elles aussi, par un effet boule de neige, donnent naissance à plus de méduses. Un cercle vertueux pour la méduse mais vicieux pour les autres espèces, dont l'être humain. Enfin, le réchauffement des eaux de la Méditerranée, conséquence d’une hausse des températures à l’échelle planétaire, concourt également à ce phénomène, puisqu'il rend plus rapide la croissance de ces animaux gélatineux, décrits comme “très frustes''. Ils arrivent ainsi plus vite à maturité et se reproduisent davantage.
Bref, le réchauffement climatique notamment la montée en flèche du mercure des thermomètres, est de toute évidence à l’origine de la frustration des vacanciers, ayant cru passer des moments de rêve sur les bords de la Méditerranée. Mais au fond, ce n’est qu’un logique retour de bâton. Car à des degrés divers, l’homme est bel et bien à l’origine de cette situation. Même si, par moments, l’humanité est dans le déni le plus total.
C’est vrai qu’il est difficile de convaincre une mère que les serpents qui essayent de s’introduire dans son domicile, ne sont en réalité que la conséquence de nos modes de vie. Pourtant, ce n’est ni plus ni moins que la vérité. A une dizaine de kilomètres de Casablanca, et plus précisément dans la commune rurale de Dar Bouazza, les serpents font preuve d’un comportement inquiétant. Certes, ils ne sont pas dangereux pour l’homme. La plupart sont des couleuvres inoffensives pour l’homme, mais les serpents ne cessent d’effrayer les habitants, notamment lorsqu’ils essayent de s’introduire dans les maisons en pleine journée, seulement protégées par des moustiquaires.
Une attitude plus que surprenante pour ces amphibiens considérés comme des espèces nocturnes. Comment expliquer ces modifications de comportement ? La hausse des températures bien évidemment. A cause des vagues de chaleurs successives, les serpents cherchent un habitat plus frais. D’où les tentatives d'intrusion, comme nous l’a expliqué le Dr. Naoual Oukkache, responsable du laboratoire venins et toxines à l'Institut Pasteur du Maroc. Une situation angoissante à plus d’un titre, et qui risque de se multiplier, tant que la tendance du réchauffement climatique n’est pas inversée.
Chady Chaabi
Comment réagir en cas de morsure de serpent ou de piqûre de méduse
En revanche, si le serpent est à distance, comme il est sensible aux vibrations du sol, vous pouvez taper le sol avec un bâton ou votre pied. Il y a de grandes chances qu'il fuie. En cas de morsure, il est impératif de rester immobile. Le fait de bouger provoque une accélération du rythme cardiaque et de la circulation sanguine. Par conséquent, une dispersion plus rapide du venin dans l'organisme. Il faut également penser à enlever tout objet qui pourrait empêcher la zone mordue de gonfler, comme une bague au doigt si votre main a été touchée. Il est aussi conseillé de laver la plaie, avec de l'eau ou un antiseptique, puis de la recouvrir d'un bandage pas trop serré et immobiliser le membre atteint. En revanche, il ne faut surtout pas sucer ou inciser la blessure, ni y appliquer de glace ou de pommade”.
Dans le cas d’une piqûre de méduse, le site doctissimo.fr préconise d’abord de ne pas paniquer. La sensation de brûlure est parfois si forte qu’elle peut faire perdre les moyens. Ensuite, il faut commencer par retirer les fragments de filaments laissés sur la peau avec un objet fin et surtout pas avec ses doigts. En passant du sable fin dessus par exemple. Et pour cause, ce sont ces filaments qui contiennent le venin de la méduse. Enfin, il faut rincer abondamment la plaie avec de l’eau de mer. N’utilisez pas d’eau douce car elle ne ferait qu’accentuer la douleur. De l’eau vinaigrée ou citronnée peut aussi faire l’affaire. L’acidité permet de décoller délicatement les filaments de l’animal sans les faire éclater.