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Il a également appelé à sortir le débat du cénacle où il se déroule vers la rue en rappelant que la conjoncture actuelle exige de mettre en place une loi organique qui va dans le sens des attentes des citoyens et nécessiterait une approche pragmatique et sereine. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Zaidi a rappelé au début de son intervention toutes les étapes qui ont accompagné la rédaction et l’adoption de la nouvelle Constitution. Idem pour l’organisation d’élections législatives anticipées et la mise en place des projets de lois qui fondent l’actuel chantier de réformes. Autant de paramètres qui exigent, selon lui, l’instauration d’un climat de débat riche et diversifié, et surtout meilleur que celui qui existait dans le passé proche. Pour ce faire, il faut se focaliser sur un objectif initial : rétablir la confiance des citoyens en l’action politique et rendre à celle-ci sa crédibilité.
Zaidi s’est, par ailleurs, félicité des propositions que le Groupe socialiste a faites en la matière. Notons que la majorité de celles-ci ont été incluses dans le projet de loi organique présenté lundi par le ministre de l’Intérieur devant la Chambre des représentants. Entre autres, le chef du Groupe socialiste a mis l’accent sur deux propositions qu’il considère d’importance ; à savoir l’adoption de la carte d’identité nationale (CIN) dans les opérations de vote et la nomination des juges à la tête des commissions administratives. Comme il a insisté sur l’importance de bannir les perversions passées en instaurant davantage d’outils de sanction.En évoquant la question du découpage électoral, qu’il qualifie de fondamental pour l’action politique, Zaidi a appelé à réserver quatre sièges à la plus petite circonscription. Idem pour la question du seuil dont il n’a pas caché sa réserve, qui n’émane pas, selon lui, d’une volonté discriminatoire mais plutôt d’une détermination illimitée en vue de rationaliser le champ politique. Dans ce sens, il a soulevé le cas de l’un des phénomènes qui nuisent directement à l’action politique, à savoir l’incompatibilité. Le président du Groupe socialiste a été clair dans ce sens : il a appelé à élargir le champ d’action pour concerner également les présidents des conseils des villes, des communes et des grandes municipalités.
Pour conclure, Zaidi s’est félicité des acquis de la femme que son parti, l’USFP, a toujours soutenus. C’en est d’ailleurs le cas pour la participation des jeunes à l’action politique. Il invite ainsi l’ensemble des partenaires et institutions à mettre en place des mécanismes effectifs et porteurs pour réussir une meilleure implication de la femme qui, pour lui, devrait être dotée de sa propre liste électorale.