Le financement de ce projet est assuré par un partenariat entre le Fonds Hassan II pour le développement économique et social (13 MDH), l'ONEP (3 MDH), l'ONE (2,134 MDH), le reste étant apporté par le Conseil de la région, le Conseil municipal de la ville de Dakhla, la société Al-Omrane/Sud, l'Association des promoteurs industriels, et la Chambre de commerce, d'industrie et des services de Dakhla.
Dans une déclaration à la presse, M. Maâzar a mis l'accent sur la nécessité pour les entreprises implantées dans cette zone "de se doter de systèmes de prétraitement efficaces de leurs rejets pour contribuer à la préservation de l'environnement". Initiée dans le cadre du programme national de réhabilitation des zones industrielles, celle de la zone "Essalam", qui s'étend sur une superficie de 27 ha, contribuera à la préservation des unités industrielles, dont l'activité repose sur la congélation des produits de mer, et la valorisation des lots inexploités pour drainer de nouveaux investissements. La ville de Dakhla dispose de deux zones industrielles.
La première, située à proximité du port (300 ha), compte 302 lots dont 82, déjà attribués. La seconde, Essalam, comprend, quant à elle, 326 lots de terrains et regroupe 63 unités industrielles actives générant quelque 1.300 emplois, dont 318 permanents.Le développement de la pêche maritime a favorisé l'implantation de 77 unités industrielles dans la région de Dakhla.
Parmi ces unités 29 sont destinées au traitement et conditionnement des petits pélagiques et 48 font la congélation des céphalopodes. Ces sociétés assurent un emploi permanent pour 850 personnes et 4.000 saisonniers, selon des données fournies par les services locaux des pêches maritimes.