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Une forte assistance, dont de nombreux membres de la communauté marocaine juive, a suivi cette projection à laquelle assistait le Consul général du Maroc à Strasbourg, M. Youssef Bala.
Dans ce film, primé dans de nombreux festivals et sorti en salles cette semaine en France, Kamal Hachkar, qui a grandi dans l’Hexagone et dont le père est originaire de Tinghir, est allé recueillir des témoignages sur les traces du patrimoine judéo-marocain dans sa terre natale.
A Tinghir et dans les ksours des alentours, le jeune réalisateur va retrouver des bris de mémoire auprès des anciens sur le vécu des juifs amazighs dans cette terre qu’ils ont dû quitter un jour dans les années 60. Le réalisateur rencontrera, par la suite, ces Marocains de Tinghir en Israël, nostalgiques de ce passé, dont la mémoire est toujours vivace dans leur quotidien, leur langage et leurs fêtes.
Lors du débat, le jeune réalisateur est revenu sur les heureuses circonstances qui l’ont conduit à la réalisation de ce film, conçu au départ comme une recherche en histoire dans un cadre universitaire et qui a mis quatre années avant de voir le jour, en soulignant la vivacité des débats qu’il a suscités et l’importance de la mémoire dans le vécu des nations.
Se disant attaché par cette facette de la pluralité de la culture marocaine, le réalisateur a annoncé, par ailleurs, qu’il compte produire un nouveau documentaire sur la jeune chanteuse israélienne d’origine marocaine Neta El Kayam, qui sera l’invitée en novembre prochain du Festival des Andalousies Atlantiques, où elle se produira avec l’ensemble palestinien des solistes d’Al Qods.