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Le film, réalisé en 2013, n'est pas encore sorti en salles. Il relate, en 86 min, l'histoire d'un individu "majhoul" (inconnu) emprisonné en 1981 pendant les émeutes du pain au Maroc. Il va sortir 30 ans après en plein Printemps arabe. Une équipe de télévision qui réalise un reportage sur les événements sociaux décide de le suivre dans le recherche de son passé.
Cette édition, a indiqué M. Mokhtar Aït Omar, président du cinéclub de Kénitra, organisateur de cette rencontre en partenariat avec la Commission régionale des droits de l'Homme de Rabat-Kénitra, constitue un grand saut qualitatif par rapport à la précédente, par son programme très riche avec des films de réalisateurs de Tunisie, du Liban, de France et du Maroc.
Tous les films projetés au cours de cette rencontre, a-t-il expliqué, ont tenté d'approcher, chacun à sa manière, la détention politique et la disparition en particulier, dont les victimes ont passé plus de 20 ans dans des endroits inconnus.
M. Aït Omar est revenu sur le projet d'élever cette rencontre au rang d'un festival. "Nous allons avec des pas sûrs vers cet objectif", a-t-il dit.
Outre les projections de films, deux rencontres ont été organisées. L'une sur l'image de la détention dans les films. L'autre, une rencontre ouverte par le médecin et romancier égyptien Sherif Hatata, âgé aujourd'hui de 90 ans, qui a raconté son expérience avec la souffrance depuis sa première détention en 1948 jusqu'à aujourd'hui.
MAP