-
Sirha Lyon 2025 : Le Maroc en route pour le Bocuse d’or, les Coupes du monde de la pâtisserie et des traiteurs
-
La station de ski d'Oukaïmeden retrouve sa splendeur avec les premières chutes de neige
-
Dakhla : Rencontre sur la lutte contre la violence en milieu scolaire
-
La nouvelle gare routière d'Es-Semara ouvre ses portes
-
Tétouan : Des journées de communication en soutien aux personnes atteintes de cancer, les 11 et 12 janvier
Selon Driss Jamil, président de SOS hépatites, cette maladie constitue un véritable problème de santé publique. Elle est hissée au rang de priorité sanitaire à l'échelle mondiale, car chaque année près de 400 millions de personnes sont contaminées et plus d'un million meurent dans le monde. Au Maroc, la problématique a pris une telle ampleur que le gouvernement vient de créer une commission nationale à ce sujet.
" Nous sommes parfaitement conscients de l'ampleur de la problématique sanitaire que pose la maladie. C'est la raison pour laquelle nous appelons à une mobilisation nationale en vue de trouver le financement nécessaire pour garantir aux malades indigents l'accès aux traitements ", a-t-il expliqué.
A ce propos, l'Association SOS hépatites a lancé, le 14 octobre, à Casablanca, en partenariat avec l'INDH et les laboratoires Roche Maroc, le " Programme d'accès au diagnostic et aux traitements de l'hépatite C ", qui s'est fixé comme objectif de prendre en charge des malades nécessiteux atteints d'hépatite C.
Ce programme consiste à octroyer aux personnes à revenus modestes touchées par cette maladie ou celles qui sont dans le besoin mais ne disposant pas d'une couverture médicale, le droit de bénéficier des médicaments traitant l'hépatite gratuitement et pendant trois mois.
L'opération permet de distribuer des packs qui contiennent notamment une seringue coûtant à elle seule 3500 DH après un contrôle médical et administratif.
Le président de l'Association a indiqué que le traitement de l'hépatite demande de grandes ressources financières. A titre d'exemple, un seul patient demande 12.000 DH par mois à raison d'une injection hebdomadaire à plus de 3000 DH. Reste que ces traitements sont inaccessibles à beaucoup de Marocains et certains décèdent dans l'anonymat médical, sans connaître la raison de leur trépas.
De son côté, Sami Zerelli, directeur général de Roche Afrique du Nord, a déclaré que cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'engagement citoyen de son établissement pour soutenir les malades à faibles revenus en vue de les faire bénéficier de diagnostics et de traitements les plus innovants en matière d'hépatites virales.
Rappelons que l'hépatite (du grec hépar: foie) désigne toute inflammation aiguë ou chronique du foie. Les formes les plus connues sont les formes virales (notées de A à G) et alcooliques. Mais l'hépatite peut aussi être due à certains médicaments ou à un trouble du système immunitaire.
L'hépatite est dite aiguë lors d'un contact de l'organisme avec le virus et chronique au-delà de 6 mois après le début de l'infection. Elle peut évoluer ou non vers une forme grave ou fulminante, une cirrhose ou un cancer. Une hépatite grave peut mener à la destruction du foie et, sauf transplantation hépatique, à la mort.