-
Taounate: Forte affluence des petits cultivateurs de cannabis graciés à la campagne de renouvellement de la CNIE
-
L’ANEF renforce la lutte contre le braconnage à la veille de la nouvelle saison de chasse
-
Téléphones portables dans les écoles: Interdiction absolue ou utilisation rationnelle ?
-
Casablanca : Mise en service effective des lignes Casatramway T3 et T4
-
Marrakech : Réunion préparatoire à la rencontre internationale de la chasse durable
Dans ce contexte, les syndicalistes ont appelé à une grève générale. Au niveau de l’enseignement, de la santé, des petits taxis, des services administratifs … la mobilisation est presque générale. Mais la vie suit son cours dans plusieurs autres secteurs.
Dans les artères d’Ouarzazate, la mobilisation sécuritaire bat son plein. Pendant la nuit du dimanche à lundi, les forces de l’ordre ont investi les voies menant au tribunal de première instance. Une manière de décourager tout élan de solidarité. Les syndicalistes de la CDT parlent d’un «complot ourdi par le patronat et les autorités locales et centrales».
Directeur de communication et des ressources humaines de Managem, Mohamed Cherrat se veut plutôt rassurant. « D’abord, le problème ne nous concerne pas directement, dans la mesure où cela relève de l’un de nos sous-traitants, en l’occurrence la société Agzoumi. Je peux aussi vous dire que le mot d’ordre d’aujourd’hui n’a pas eu d’écho dans la mine. Pratiquement aucun gréviste», commente-t-il.
Et d’ajouter qu’un dialogue a été ouvert et qu’il n’est pas possible d’accepter qu’un syndicat sous-représenté, et dont les membres ne constituent même pas 5% du nombre des ouvriers et du personnel, fasse la loi dans la mine». «Certes, le problème, dit-il, nous impacte et nous en sommes conscients, mais il faut le débattre dans un climat serein qui préserve la liberté de travail et respecte les engagements mutuels».