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En effet, les responsables ne se rendent pas compte qu’une telle structure dans une pareille région nécessite une véritable volonté de construction, dans le sens matériel et moral. La voix des syndicalistes entend ainsi mettre la lumière sur les promesses non tenues, mais également sur le sort des milliers d’étudiants qui aspirent à ce que la politique de proximité ne soit pas qu’un mirage.
La section locale du SNE Sup tire cette fois-ci la sonnette d’alarme. La FPE est censée accueillir des flux imprévisibles, avec le nouveau découpage régional et la nomination d’Errachidia comme capitale de Drâa-Tafilalet. Les responsables ne semblent pas voir venir toute cette marée humaine, les travaux de construction piétinent toujours et butent encore sur des procédures bureaucratiques latentes. Destinée au début à accueillir 3000 étudiants, la FPE voit aujourd’hui ce nombre croître à raison de 130 %. L’amphi de 600 places, une promesse du ministère de Lahcen Daoudi, n’a pas encore vu le jour.
Du coup, l’offre pédagogique reste loin de constituer un objectif actuel. Jusqu’ici, souligne le communiqué, la FPE n’offre que quatre filières fondamentales. Les déficits sont ainsi visibles : amphis, classes, services administratifs, allées, salles de travaux pratiques et recherches scientifiques, parking… le pire est que la faculté n’est, jusqu’à présent, pas branchée au réseau électrique, l’on recourt encore au secours de la FST voisine !
«Dans un pays qui considère que l’enseignement est un levier de développement, et qui est avant tout un droit indéniable des êtres humains, nous nous demandons comment il peut oublier ou feindre d’oublier le droit de ses jeunes d’accéder à des institutions présentant la diversité pédagogique requise et la logistique souhaitable», fait remarquer Amin Mrani, secrétaire général du SNE Sup.