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Ainsi, la chercheuse Fatima Agnaou a remporté le Prix du mérite de la culture amazighe, en reconnaissance de ses efforts et recherches en faveur de la promotion de la culture et du patrimoine amazighs dans le Royaume.
S’agissant du Prix national des médias et de la communication, catégorie "Presse écrite", il a été attribué à Rachida Amzrig pour son reportage "Izem Iberbach" publié dans le journal "Le Monde amazigh", tandis que le Prix de la catégorie "Audiovisuel" est revenu à Mustapha Fakir pour son émission "Oufrin n Wkma", diffusée sur la chaîne Tamazight, explorant un aspect du patrimoine culturel et environnemental du Moyen Atlas.
Le Prix national des applications et ressources numériques a été attribué à Mohamed Zwaïn pour son application "Boustane Al Amazighia", qui facilite l'apprentissage de l'alphabet Tifinagh.
Par ailleurs, le Prix national de la création littéraire, dans la catégorie "Prose", a été décerné à Khalid Akssoul pour son roman "Tinaghyouin n Yid", alors que le Prix national du manuscrit a été attribué à Tahiri Agouled pour son "Dictionnaire arabe-amazigh", d'auteur anonyme.
Quant au Prix national de la chanson amazighe, dans la catégorie "Sud", il est revenu à Raiss Ider Lachgar, le Prix catégorie "Centre" à Kriss Achrifa et le Prix catégorie "Chanson moderne" au groupe "Metero Airlines".
En ce qui concerne le Prix national du film amazigh, il a été attribué à Mohamed Zeghou pour son film "Dakirat Al Jassad", tandis que le Prix national du théâtre a été décerné à l'Association "Tifswin pour le théâtre amazigh", de la ville d'Al Hoceima.
S’agissant du Prix national de la danse collective pour la région nord, il a été remis à la troupe de l'Association "Al-Siham du patrimoine de la ville d’Oujda", alors que le Prix national de la danse collective pour la région centrale a été attribué à la troupe de l'Association Tizwit danse de l'abeille", qui œuvre pour la valorisation du patrimoine local de Kelâat M'Gouna.
Pour la région du Sud, le Prix national de la danse collective a été décerné à la troupe de l'association "Itmatin Neouzwin" de la commune d'Ouzioua de la province de Taroudant.
A cette occasion, le président de l’édition 2023 du Prix de la culture amazighe, Abdelmalek Hamzaoui, a souligné l'importance de ce prix dans la promotion de la langue et de la culture amazighes, notamment en encourageant les chercheurs, les experts et les producteurs dans divers domaines.
M. Hamzaoui a indiqué que le nombre de candidatures pour ce prix s’est élevé à 101 dossiers, ajoutant que l'examen des candidatures a duré environ quatre mois.
Pour sa part, le président du jury, Aboulkacem El Khatir, a souligné que ces prix visent à promouvoir la culture amazighe et se distinguent par leur caractère global et dynamique, précisant que cette globalité se manifeste par la diversité des créations.
Le chercheur a ajouté que de nouvelles catégories s’ajoutent chaque année dans le cadre de cette compétition, notant que ces prix revêtent une importance particulière pour l'IRCAM, car ils représentent une occasion pour faire le point sur l'état de la culture amazighe et sur les réalisations accomplies.
Cette cérémonie a été marquée par la présence du recteur de l’IRCAM, Ahmed Boukous, ainsi que de plusieurs responsables, cadres, enseignants de l'institut et passionnés de la culture amazighe.
Au menu de la célébration annuel de la culture amazighe, figurent des expositions de publications, des ateliers de conte et d'apprentissage de l'écriture en Tifinagh, ainsi qu'une soirée artistique au Théâtre national Mohammed V.
Bouillon de la culture
La Fondation publique pour le village culturel "Katara" a annoncé, jeudi, les noms des lauréats de la 10ème édition du Prix Katara du roman arabe, dont les deux Marocains Yassine Kenni et Bouchaib Saouri.
Yassine Kenni a été primé dans la catégorie des romans non-publiés pour son roman "Abata", tandis que Bouchaib Saouri a remporté le prix dans la catégorie des études critiques pour son ouvrage "L'imaginaire de l'identité dans le roman arabe".
La 10ème édition du Prix Katara du roman arabe comprend six catégories, à savoir les "romans publiés", les "romans non-publiés", les "romans jeunesse", les "essais d'histoire non-publiés", les "critiques littéraires" et le "roman qatari".
Le romancier marocain Thami Al Ouazzani avait été désigné personnalité de l'année par la 10ème édition du Prix Katara du roman arabe (13 au 20 octobre), dans le cadre de la tradition annuelle du comité de cette distinction visant à célébrer une figure qui a marqué de son empreinte la littérature arabe et l'Année de la culture Qatar-Maroc 2024.
La célébration de la "personnalité de l'année" comprend une exposition de photographies retraçant les étapes marquantes de la vie du romancier (1903-1972), ainsi qu'une rencontre sur l’évolution du roman marocain depuis sa genèse jusqu'à nos jours, avec la participation du président de l'Union des écrivains du Maroc, Abderrahim El Allam et de la romancière, critique et universitaire marocaine, Zhor Karam.
Al Ouazzani, romancier autodidacte prolifique, a multiplié les écrits dans divers domaines, de l'histoire à l'autobiographie, en passant par le roman et les méditations, rappelle le communiqué, notant que ses œuvres "Histoire du Maroc" (1940), "Zaouia" (1942) et "Le voyage éclair" (1958), entre autres, témoignent de ses connaissances encyclopédiques et de sa polyvalence.
Depuis son lancement en 2014, le "Prix Katara" du roman arabe a œuvré pour consolider la présence des romans arabes distingués à l'échelle internationale.