-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
-
Pêcher "moins et mieux": L'appel de scientifiques pour une pêche vraiment durable
-
Une collection de pièces de monnaie rapporte 14,8 millions d'euros aux enchères
Tout commence en 2011. A cette époque, Zachary Marks n’a pas l’âge légal pour s’inscrire sur Facebook (il faut avoir 13 ans au minimum). Le jeune garçon décide donc de mentir pour remplir les conditions d’utilisation et rejoindre les millions d’utilisateurs du réseau social. Problème : ses parents découvrent rapidement l’existence de son compte. Son père le désactive par peur des risques que peuvent comporter les activités en ligne d’un mineur comme Zachary.
Le jeune garçon va donc chercher un réseau social qui lui permettrait de dialoguer avec ses amis, d’échanger des photos, des vidéos ou d’obtenir du contenu multimédia en toute sécurité... En vain. “J’ai commencé à jeter un coup d’œil aux réseaux sociaux pour enfants qui pouvaient être à la fois sécurisés et cools. Mais aucun ne paraissait intéressant à mes yeux. Ils étaient tous enfantins, puérils”, explique-t-il. C’est à ce moment là que Zachary Marks a l’idée de créer un son propre réseau social, fait par et pour des enfants de son âge.
Pour le nom du site, il opte pour “Grom”, c’est-à-dire un jeune qui rentre dans une communauté de surfers. “Un ‘grom’ c’est aussi un jeune prometteur, qui apprend vite”, ajoute Zachary Marks. Grom Social naît en novembre 2011. Pour assurer la sécurité de ses membres, Zachary Marks barricade son réseau social : aucun adulte n’y est autorisé, sauf s’il est un ami ou de la famille.
Et le succès est au rendez-vous : disponible aux Etats-Unis et au Canada, Grom Social compte aujourd’hui 7000 membres, est en parfaite conformité avec les règles d’usage de la COPPA outre-Atlantique, et n’a, comme seule obligation, de ne pas pouvoir utiliser les données de ses membres sans leur approbation ou de celles de leurs parents.