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les Namibiens se sont appuyés sur une
excellente organisation défensive afin de s’extirper d’un groupe hyper compliqué.
A l’instar des trois premiers matchs de la compétition, l’équipe nationale se coltinera encore une fois un adversaire qui lui laissera volontiers le ballon. A la manière d’une antithèse, la Namibie ne dispose pas de fortes individualités et ne brille pas offensivement. Elle est plutôt dotée d’un esprit collectif développé, d’une générosité dans l’effort et d’une organisation défensive tout sauf bancale.
Novice à ce niveau de la compétition, la Namibie déploie un bloc défensif rugueux autour d’un immuable 4-4-2. A la perte du ballon, les Namibiens se replient rapidement pour former deux lignes de quatre dans les 30 derniers mètres. Cette stratégie plus connue sous le nom de « bus », leur permet de priver les attaquants adverses de profondeur, mais également de verrouiller l’axe grâce à des milieux défensifs agressifs dont l’activité confine au surhumain. Néanmoins, et en dépit d’un seul but encaissé, leur assise défensive présente des failles, surtout quand il s’agit de coulisser. En effet, dans ce cas précis, la structure tend à se désintégrer, la distance entre les joueurs se creuse et le bloc se délite. Une piste exploitable pour les joueurs marocains, notamment en multipliant les changements rapides d’ailes par des transversales. Une fois le ballon sur le côté, les ailiers nationaux ne devraient pas hésiter à provoquer et dribbler. On espère aussi que les latéraux ne vont surtout pas mégoter quand il faudra dédoubler. Le jeu en pivot d’El Kaabi sera lui aussi important pour attirer les défenseurs centraux et créer de la profondeur où doivent s’engouffrer les milieux relayeurs.
Comme toutes les équipes sans génie, l’animation namibienne repose principalement sur des contres. Avec deux flèches devant, ils ont pris l’habitude d’envoyer de longs ballons en cloche et prier pour être à la retombée. En plus, les latéraux ne sont pas avares de courses afin de donner des solutions sur la largeur. Mais c’est sur des coups de pied arrêtés qu’ils seront les plus menaçants, puisqu’ils leur ont permis de marquer deux tiers de leurs buts. Cependant, les « Brave Warriors » auront à qui parler face à une équipe nationale performante dans cet aspect.
En somme, le rendez-vous contre la Namibie tient plus de la colline que du col hors catégorie, mais la vigilance et une concentration de tous les instants devront être de mise, car si l’équipe nationale a peu de choses à craindre, à l’inverse elle en a tant à perdre.