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Si le changement a été le maître mot sur le papier, les difficultés rencontrées par les Nationaux dans le jeu n’étaient pas si éloignées de celles qui avaient rythmé leur prestation contre la Guinée. En effet, les Soudanais ont eux aussi réussi à considérablement gêner les phases de construction marocaine. La Guinée s’y était pris en pressant ardemment les défenseurs marocains, les Crocodiles du Nil, quant à eux, déployés en phase défensive dans un 4-1-4-1, ont exploité une autre stratégie. En s’appuyant sur un bloc défensif médian et resserré, aussi bien sur la largeur qu’en profondeur, dès que le cuir arrivait au niveau du rond central, les Soudanais cadenassaient l’axe par un harcèlement constant des milieux relayeurs, El Karti et Boulahroud. Cette stratégie a eu pour effet de priver les milieux marocains de vitesse, de temps et d’espace. Ainsi, ces derniers ont souvent reçu le cuir dans une position inconfortable, dos au but et à l’arrêt.
Dans ces conditions, plusieurs options s’offraient aux Marocains et la plus logique est de contourner le bloc soudanais par les ailes. Dans cette optique, les latéraux auraient dû apporter une supériorité numérique. Ils auraient dû avaler les espaces et accélérer le jeu, créer le bon décalage et déclencher le bon centre. Au lieu de quoi, ils ont offert très peu d’aide et de dédoublement. A l’inverse d’un Semmoumi efficace et sobre, El Hachimi, apathique et dépassé, nous a fait regretter l’absence de Jbira et ses déboulés, en dépit du placement défensif approximatif du Rajaoui. Ce déficit d’activité puise sa source à la fois dans un réservoir physique douteux, mais surtout dans le positionnement des ailiers marocains. Ces derniers ont très peu varié leurs déplacements, préférant sniffer la ligne de touche au lieu d’attaquer l’espace intérieur et libérer le couloir. Difficile donc de développer une attaque placée, encore moins quand le créateur, El Karti, est aussi peu inspiré. Il n’a rien fait de ce que son poste lui intime de faire : fluidifier la circulation du ballon. Au contraire, il a constamment ralenti le jeu par manque de justesse et de spontanéité. Néanmoins, il a eu le mérite de ne jamais se cacher et de persévérer, jusqu’à décrocher un penalty que Bencherki s’est empressé de rater, un peu à l’image de son match. En fait, le futur-ex Wydadi était là sans être présent, sûrement perturbé par le mercato hivernal.
Pêle-mêle, l’équipe nationale a dominé (68% de possession), elle a tiré plus de fois au but (11 à 5), majoritairement sur phase arrêtée, une arme indispensable pour espérer aller le plus loin possible dans la compétition. Et après le passage du 4-3-3 initial à un 4-4-2, suite aux entrées tranchantes et conjuguées d’El Kaabi et de Hadraf, la pression marocaine sur le but soudanais s’est accentuée sans être concrétisée. Agured est toujours aussi précis dans ses relances vers l’avant, Hamoudane fut volontaire mais peu inspiré, Jabrane timide et effacé. Bref, la prestation d’ensemble montre l’hétérogénéité du groupe qualitativement parlant et Sellami n’en a pas fait assez pour aller chercher cette victoire accessible, ni dans sa composition de départ, ni dans son coaching qui est intervenu trop tard. Mais l’essentiel est ailleurs. Le quart se jouera à Casa.
Programme
Mardi à 19h00
3ème journée
Guinée Equatoriale-Nigeria (Grand stade d’Agadir)
Rwanda-Libye (Grand stade de Tanger)