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Ses adversaires avaient eu l’occasion d’identifier le danger dans un premier acte dominé par le WAC et survolé par l’international marocain. Une mi-temps où il a eu l’occasion de montrer sa qualité de frappe, sur le premier tir cadré de son équipe, résultat de son coup franc, très bien placé, mais extraordinairement dévié par Bouamira en corner, puis ensuite, sur le but inscrit par Attouchi (38’). Puisqu’à l’origine, il y a un boulet de canon signé Nahiri, difficilement repoussé sur la barre par le portier.
Une minute avant, et dans la lignée de sa saison, c’est sa proportion à se projeter dans la surface de réparation qui a sauté aux yeux de tout le monde sauf à ceux des défenseurs du Raja, quand à la 36ème minute, le latéral de 26 ans a failli ouvrir le score d’une tête à bout portant, repoussée par l’excellent arrêt réflexe de Bouamira, encore une fois.
Autres aspects intéressants de sa prestation, il a sans cesse étiré la défense du Raja en déboulant autant que possible dans son couloir. Avec ses multiples courses, il a également créé de fausses pistes et permis à l’ailier, en l’occurrence Haddad, de rentrer davantage dans l’axe. Arraché au FUS pour près de 220 millions de centimes, l’ex-protégé de Walid Regragui a ainsi longtemps été le joueur wydadi le plus dangereux et décisif, confirmant le constat qui dit que l’une des difficultés du football d’aujourd’hui, est d'être surprenant, quoi de mieux qu'un latéral pour créer la surprise.
Justement, très explosif, puissant, intelligent dans ses déplacements, avec cette capacité de rentrer intérieur sur son bon pied, ce qui fait qu’il tire (2 fois par match) autant qu’il centre, héritage peut-être de ses années à Rabat, où il jouait parfois un cran plus haut, ses performances sont dans le style des latéraux modernes. De plus en plus offensif et investi dans l’animation du jeu, le latéral est de nos jours un véritable couteau suisse sur le terrain et constitue une arme offensive additionnelle. D’ailleurs, dans la mesure où Benzarti souhaite amener un maximum de monde devant le but, Nahiri s’est imposé comme un élément clé de son système de jeu.
A l’image de ses coéquipiers, sa seconde mi-temps a été un peu plus difficile. Les Rouge et Blanc ont été moins dominateurs et ont reculé plus que de raison. Néanmoins, Nahiri a fait des efforts défensifs et gagné ses duels, sauf sur la dernière action, où il a manqué de jus pour contrer le centre, source du but égalisateur. Une petite anicroche amplifiée par la sortie complétement ratée de son portier, parti à la pêche sans hameçon.
In fine, un peu comme Banoun, qui a égalisé grâce à un incroyable remake du match aller, à savoir, même passeur, même buteur et même timing, Nahiri a le vent en poupe depuis son sacre au CHAN. Pour sa première saison au WAC, sa valeur aura triplé selon la très sérieuse plateforme de scooting, Transfert Market, pour atteindre les 725 millions de centimes. Et même si ses statistiques, quatre buts et une passe décisive, ne disent pas tout de sa progression, avec Nahiri sur le côté, le Wydad comme l’équipe nationale, tiennent un solide latéral.