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A l’instar des Marocains, c’est en 4-2-3-1 que se déploient les Nigérians. A la récupération, ils se projettent rapidement et en nombre vers l’avant, dans une recherche constante et instantanée de la verticalité, par un jeu de passes court et minimaliste, donc moins sur la possession. Lorsqu’ils peinent à trouver des décalages au sol ou sur les côtés, les Super Eagles s’appuient sur un jeu long, plus direct, mû par la capacité de leurs attaquants à gagner la majorité de leurs duels aériens. Okechukwu et Okpotu sont toujours présents sur les deuxièmes ballons, se créent beaucoup d’occasions par des mouvements coordonnés et incessants, mais manquent de lucidité dans la conclusion. Si on additionne à cela les fameuses longues touches vers la surface de réparation ou autres tirs lointains, on en déduit que le Nigeria est une équipe aux sources de danger diverses. En phase défensive (4-4-1-1), outre une stratégie en zone approximative sur coups de pieds arrêtés, les défenseurs prennent des risques et n’hésitent pas à se coltiner l’adversaire jusqu’à la ligne médiane s’il le faut, afin de le gêner et l’empêcher de se retourner. Or, cette attitude combinée au manque de compensation des sentinelles, occasionne fatalement un trou béant dans l’assise défensive.
Pour exploiter les failles adverses, nos locaux se présenteront dans un système qu’ils maîtrisent plutôt bien et avec un onze de départ sans doute identique au match précédent, même si l’entrée de Hadraf à la place d’un Bencharki fantomatique, n’est pas à exclure. Ils auront besoin d’un soupçon de finesse, d’une pincée de rudesse et d’une volonté de tous les instants dans les deux surfaces de réparations. La charnière centrale devra hausser son niveau de vigilance de plusieurs crans.
Yamiq-Banoun seront tenus de gérer la profondeur créée par l’habituelle position haute de la ligne défensive, les deux milieux à plat devront s’attacher à couvrir les montées des latéraux en phase de construction, mais aussi, empêcher la première relance adverse à la perte du ballon. On attendra aussi d’El Karti un positionnement entre les lignes, sans oublier d’attaquer l’espace laissé vacant par le harcèlement adverse sur le porteur du ballon. Enfin, on demandera au calme et lucide El Kaabi qui enchaîne les prestations abouties et commence vraiment à se faire une grosse réputation, de continuer à jouer un rôle toujours aussi prépondérant et d’enfiler le costume de sauveur dans les situations les plus compliquées.
Alors qu’en demi, le Onze national a mis longtemps à rentrer dans le match avant d’en sortir rapidement, ce rendez-vous est le moment ou jamais pour mettre de l’intensité et afficher solidarité et rigueur sur la durée, pour enfin humer les sommets africains et graver le nom de la nation dans le palmarès de cette compétition.