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Même seul devant le film du match, on a eu un avis partagé sur cette qualification, tiraillé entre la prestation stakhanoviste et à haute intensité d’El Karti, et l’apport indéniable de Nahiri d’un côté et Noussir de l’autre. Une seconde lecture du match nous a prouvé qu’il y avait un peu des deux. Ce fut même clair comme de l’eau de roche, celle qui trouve son origine dans les glaciers de haute altitude, hauteur à laquelle s’est hissé le collectif du WAC, samedi soir. Un rouleau compresseur parfaitement huilé et portant l’empreinte de la formidable prestation de son meneur de jeu, mais aussi celles des projections de ses arrières. Tranchant ainsi avec la prudence exacerbée dont ils ont fait montre, la semaine dernière, en Guinée.
Pas de surprise au coup d’envoi, on ne change pas une formule qui ramène des résultats. Par rapport aux derniers matches, l’entraîneur du WAC, Benzarti, a conservé le même système, celui prôné depuis son arrivée (4-2-3-1), en faisant un seul changement : Jabrane a remplacé, Nakach. En face, l’équipe de Horoya s’est présentée dans un 5-4-1.
Un match à sens unique
Contrairement à la manche aller, celle de samedi n’a rien eu d’une opposition équilibrée, tant les Guinéens sont apparus totalement submergés par la force collective des Rouge et Blanc. En réalité, excepté l’improbable opportunité gâchée par Abou Mangué Camara (2’), à cause d’une conduite de balle défectueuse, mais encore, une occasion sur coup de pied arrêté, le ballon passant au-dessus des cages de Tagnaouiti (9’), et un second tir, alimenté par un cafouillage défensif, brillamment repoussé par ce dernier, le Horaya a totalement disparu de la rencontre. Quand bien même son technicien français, Da Rosa, a décidé de procéder à un changement tactique en passant à une défense à quatre, dès la 35’. Certes cela lui a permis de stabiliser quelque peu son arrière-garde, mais il était déjà trop tard. Entre-temps, le Wydad avait trouvé par trois fois le chemin des filets. Et le positionnement haut des latéraux du WAC n’y était pas étranger.
Des latéraux en fusion
Si avec son doublé, El Karti peut être considéré comme l’homme du match, tout comme Ounajem, mais dans une moindre mesure (deux assistances), les deux excentrés du back four du WAC ont également une grande part dans ce succès. Principaux rouages de la mécanique offensive instaurée par Benzarti, ils ont été muselés par leur coach en Guinée. A contrario, samedi soir, le Tunisien a certainement lâché du lest en leur demandant plus de projections vers l’avant.
Ainsi, et en plus des nombreux efforts défensifs et duels gagnés, Noussir et Nahiri ont également eu l’occasion de montrer leur qualité de frappe, en marquant deux beaux buts, respectivement à la 34’ et 59’. Cette proportion à se projeter dans la surface de réparation a sauté aux yeux de tout le monde et leur a permis d’inscrire leur nom au tableau d’affichage (Voir Capture 1). Mais pas que. Par leurs positionnements, ils n’ont de cesse d’étirer la défense adverse, en déboulant autant que possible dans les couloirs. Avec ces multiples courses, ils ont aussi créé de fausses pistes (Capture 2) et permis à leurs ailiers, de rentrer davantage dans l’axe. Plus offensifs et plus investis dans l’animation du jeu que lors du match aller, les deux acolytes ont changé le visage offensif du Onze wydadi, dans le style des latéraux modernes. Des armes offensives additionnelles, s’imposant comme un élément clé du système de jeu.