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De nombreux combattants, qui seraient membres d'une faction de Boko Haram se revendiquant du groupe Etat islamique (EI), ont attaqué la base militaire de Gudumbali, dans la région de Guzamala (Etat de Borno).
Au moins huit civils auraient été tués, selon un membre d'une milice locale.
Cette attaque entre dans le cadre d'une série d'opérations lancées contre les militaires au cours de ces dernières semaines. Elle intervient au moment où le gouvernement encourage les personnes déplacées à quitter Maiduguri, capitale de Borno, pour revenir à Guzamala.
Les autorités, qui affirment que les islamistes sont gravement affaiblis, déclarent que le retour des déplacés est possible puisque la sécurité le permet dans la région. Les attaques des islamistes se poursuivent cependant dans la région.
"Il est vrai que Boko Haram a pris Gudumbali ce matin (samedi) après avoir expulsé les soldats des facilités militaires de la ville", a déclaré à l'AFP un responsable local de Guzamala.
"Ils contrôlent complètement la ville et les facilités militaires", a-t-il dit à Maiduguri.
De son côté, une source militaire a déclaré que "les terroristes ont attaqué la base (vendredi) vers 19H50 (18H50 GMT) et ont livré bataille intensément jusqu'aux premières heures de samedi quand les soldats ont été forcés de se retirer".
La faction de Boko Haram soutenue par l'EI, qui est dirigée par Abu Mus'ab al-Barnawi, s'est engagée à attaquer seulement des objectifs militaires ou gouvernementaux, contrairement à la faction dirigée par Abubakar Shekau. Cette dernière est à l'origine des attentats-suicides contre des civils ainsi que des enlèvements au cours de ce conflit qui a commencé il y a neuf ans.
Un membre d'une milice locale, Musa Ari, a précisé que les soldats et les habitants ont quitté Gudumbali pour se rendre à Damasak, à 80 kilomètres de la ville, près de la frontière du Niger. D'autres sont partis vers Gajiram, plus au sud, où neuf soldats avaient été tués lors d'une attaque similaire en juin.